Passer au contenu principal

Un long trajet vers le Haut-Canada

Certains soldats atteignent Kingston par bateau. Le reste du régiment de Watteville franchit 290 kilomètres à pieds en empruntant les routes cahoteuses qui relient le Haut et le Bas-Canada. La chaleur, la sueur et la fatigue accablent les soldats à leur arrivée à Kingston, qui sera la base principale des opérations jusqu’à la fin de la guerre.

 

Lithographie ancienne en couleur. À gauche, le drapeau du Royaume-Uni flotte en haut d’une tour qui surplombe le port de Kingston en Ontario. Un soldat en rouge monte la garde alors que des gens se promènent à côté d’un muret. Deux enfants et deux chiens jouent à l’avant-plan. Imprimé au bas : Kingston from Fort Henry (Kingston du fort Henry). Respectueusement dédié à ses patrons, Sir Peregrine Maitland, Lt-gouverneur, et ces Messieurs du Haut-Canada, par leur dévoué serviteur, James Gray. Londres, publié par Willett and Blanford, Bouverie Street/Fleet Street, 7 décembre 1828.

Kingston vue du fort Henry, 1828. Aquatinte. Joshua Gleadh/James Gray, publié par Willett and Blanford, 1828. Archives numériques de la Bibliothèque publique de Toronto.

 

Ces soldats sont désespérément nécessaires, puisqu’ils renforceront considérablement les troupes britanniques au Canada. En 1813, le régiment de Watteville représente plus de 11 % des 12 060 soldats britanniques postés au Canada. À eux seuls, les Lituaniens du Grand-Duché représentent près de 1 % de toute l’armée britannique.

Le régiment de Watteville doit relever certains défis. Toute nouvelle recrue doit provenir du poste régimentaire étranger de Lymington, en Angleterre. Les soldats ne reçoivent de nouveaux vêtements qu’une fois l’an, et l’hiver approche. Ceux du régiment de Watteville ont la chance de les recevoir bien avant la première neige, mais ces vêtements ne leur vont pas : les Lituaniens sont plus grands que la moyenne des soldats britanniques. Les pantalons sont trop courts!

 

Photographie en couleurs montrant une maison rose sur une route sinueuse bordée d’un mur de briques.

Quartier général du régiment de Watteville, poste régimentaire étranger, Lymington, Angleterre. Alistair Nicholls.

 

Ces problèmes, toutefois, ne sont rien à côté des épreuves qui attendent le régiment sur le champ de bataille.