Contexte
À la fin du 18e siècle, l’ensemble des petits pays européens risquent d’être envahis par leurs voisins. La France, le Royaume-Uni et la Russie étendent leurs empires. En 1907, le Traité de Tilsit (Tilzė, en lituanien) scelle le destin de la Lituanie. La Prusse et la Russie absorbent le Grand-Duché de la Lituanie (GDL).
Les plus petits pays se voient forcés de créer des alliances avec leurs voisins. Pour renforcer leurs armées, ils engagent des mercenaires étrangers. Les pays non alignés, comme la Suisse, fournissent des soldats à la Grande-Bretagne et à la France pour assurer leur survie.
Des Lituaniens s’engagent dans l’armée de pays qui doivent contribuer au rétablissement de l’indépendance de la Lituanie. Plusieurs hommes du Grand-Duché grossissent donc les rangs de l’armée de Napoléon.
Or le vent tourne pour Napoléon. Ses armées s’effritent à mesure que ses soldats sont faits prisonniers ou qu’ils désertent. Parmi les déserteurs, des Lituaniens abandonnent les armées napoléoniennes en Italie, en Sicile, en Espagne et à Malte. C’est ainsi que 99 Lituaniens livrent bataille, non pas en Europe, mais en Amérique du Nord, au sein du régiment suisse de Watteville.
Voici leur histoire.