Amber McGarvey-Moreland – Les liens familiaux
– Ta famille a beaucoup de liens à Orillia qui remontent à une ou deux générations, peut-être plus. Peux-tu nous parler un peu de ta famille et de leurs contributions à Orillia?
– Je suis très fière d’être une McGarvey à Orillia, parce que je suis les traces de mon grand-père, et ceux de ma grand-mère d’ailleurs, parce qu’elle était vraiment sa plus grande supportrice. Il s’appelait Pete McGarvey. Il était journaliste et animateur de radio, mais plus important encore, c’était un humanitaire. Chaque élément de sa vie, il le donnait à la communauté, il trouvait le moyen de redonner. C’était le cofondateur du Festival folklorique Mariposa, et quand il siégeait au conseil municipal d’Orillia, il a joué un rôle déterminant pour empêcher la vente et l’aménagement de la terre où se trouve la maison de Stephen Leacock, à Old Brewery Bay. Je crois que ça représentait environ quarante mille dollars, et ça venait avec tout le contenu du musée, qui est aujourd’hui un site historique national. C’est très important pour moi d’avoir un héritage à léguer, et je sens que c’est ce que mes parents ont fait. Ils ont une entreprise au centre-ville. Ma mère est propriétaire du Shadowbox sur Main Street dans le quartier des arts, alors j’ai vraiment vu comment ça a pu contribuer au développement d’une vraie communauté artistique sur Peter Street. Mon père, Will McGarvey, est un artiste local. Il adorerait être artiste à temps plein, mais il a travaillé sur des œuvres commissionnées vraiment incroyables pour l’Université Lakehead, le festival folklorique Mariposa, le Leacock Heritage Festival, le Festival de Blues. Il a fait partie du conseil qui a amené l’Université Lakehead à Orillia. C’est un peu pourquoi j’ai voulu m’impliquer à Orillia toute ma vie, parce que j’ai vu des générations redonner à la communauté et s’y impliquer, et j’en ai senti l’impact.