Becca Shron – Grandir à Orillia
– Quel était ton endroit préféré d’Orillia quand tu étais enfant?
– Mes amis et moi allions souvent au Marché Mariposa. Je crois que je commande la même chose là-bas depuis que j’ai 9 ans. Un macaroni au fromage et un frappuccino au chocolat blanc. C’est fantastique comme endroit. On s’asseyait toujours en haut complètement et on regardait les gens.
– Y a-t-il des désavantages au fait d’avoir grandi à Orillia?
– Certainement le fait d’être déconnectée de ma culture juive, de ne pas avoir une communauté ici qui comprend ce que c’est. Les petites villes sont super pour les jeunes enfants, parce qu’il y a une communauté et on se sent en sécurité. Mais quand on est ado, ça rend un peu fou. On a envie de s’éclater, mais il n’y a pratiquement rien d’amusant à faire pour les adolescents ici. Je crois que quand j’étais ado, je n’aimais pas le fait d’être dans une petite ville autant qu’aujourd’hui. Ça me frustrait un peu. Mais quand on est adulte, on en vient à l’apprécier beaucoup plus.
– Si quelqu’un te demandait de décrire Orillia, comment la décrirais-tu?
– Je la décrirais comme une communauté artistique hippie. Je trouve qu’il y a beaucoup de musique dans notre communauté. Il y a toujours des festivals d’art, des foires de rue, quelque chose à la plage. Tout ici respire l’été et la convivialité, et tout le monde ici est un peu hippie. Pour vivre à Orillia, il faut être hippie sur les bords. Et il y a tellement d’art, surtout dans le centre-ville. Ils soutiennent tellement les arts. Je n’ai jamais vu une ville qui soutient les arts autant qu’Orillia. Il y a tellement de financement, et tellement d’efforts qui vont dans les arts dans cette ville.