Becca Shron – Le changement à Orillia
– Si tu pouvais changer une chose d’Orillia, qu’est-ce que ce serait?
– Je crois que je changerais la façon dont les touristes la voient. Beaucoup de touristes qui viennent ici la voient comme une simple région de chalets. Ils viennent ici et ils logent dans un chalet, ou bien ils font du camping puis ils s’en vont. Ils vont à la plage, puis ils s’en vont. Ils ne prennent pas le temps d’explorer la ville. Et il y a tellement de richesse dans la ville, qui prospère avec la communauté artistique. Et le centre-ville, tous les commerces locaux, tous les jeunes entrepreneurs qui se lancent en affaires. J’aimerais que les touristes qui viennent ici ne voient pas seulement Orillia comme une région de chalets, qu’ils voient qu’il y a une communauté artistique florissante qu’on peut explorer, et où on peut rencontrer des gens.
– Et l’envers de la question : qu’est-ce que tu ne changerais jamais d’Orillia?
– Encore une fois, je dirais les arts. J’aime vraiment ce côté-là d’Orillia et ça a toujours été important pour moi. Quand j’étais enfant, j’allais à tous les festivals, tous les cours d’art que je pouvais trouver au musée, toutes les petites foires de rue qu’on avait au centre-ville. C’est tellement important de soutenir les entreprises locales et les petites entreprises, et notre communauté est formée de beaucoup de petites entreprises. J’adore le fait que les membres de notre communauté tendent la main aux autres et s’entraident. Surtout dans les moments où ça va moins bien, comme l’hiver quand il n’y a pas de vacanciers ou de tourisme, notre communauté se serre quand même les coudes, se rassemble pour créer, et ça reste important pour nous.