Glenn Higgins – Les services d’urgence
– Qu’est-ce qui t’a attiré vers les services d’urgence?
– Mon beau-frère était pompier, un vrai pompier de métier à Orillia, et il m’a encouragé à devenir bénévole. C’était une occasion parfaite pour moi de postuler, alors je l’ai fait. Je suis devenu bénévole, et après environ deux ans et demi, un poste de carrière à plein temps s’est libéré et j’ai réussi à l’obtenir. C’était il y a environ 25 ans aujourd’hui.
– Je vois. Alors pour une ville de la taille d’Orillia, est-ce que les urgences sont plutôt rares ou il y en a plus qu’on le croirait?
– Orillia est une petite ville très animée. Nos deux casernes répondent à un peu plus de 2 800 appels par année, pour différents types d’urgences. Des incendies, bien sûr, parce qu’on est le service d’incendie, mais aussi des sauvetages en eau froide, des sauvetages nautiques l’été, de l’assistance médicale pour des urgences qui impliquent des matières dangereuses, et pas mal n’importe quelle autre urgence, des déversements dans des fossés et ce genre de chose. Si vous appelez le 911, c’est à Orillia que l’appel est pris, ce qui est inhabituel. La plupart des services d’incendie ne répondent pas aux appels du 911, qui vont à un centre différent.
– Le service reçoit des appels pour quel type d’urgence principalement?
– Les appels les plus communs… un peu plus de 50 % des appels qu’on reçoit sont pour des urgences médicales. On fait beaucoup d’urgences médicales. Et bien sûr toutes les urgences médicales comme les accidents de voiture ou les incendies.
– Quel est l’appel le plus étrange que le service a reçu?
– On a une histoire, je dirais, plutôt inhabituelle. On venait de recevoir nos défibrillateurs quand on a répondu à un appel d’urgence, et on a pu utiliser le défibrillateur sur le patient, repartir son cœur et l’amener à l’hôpital. Puis dix ans plus tard, j’ai répondu à un appel et c’était le même gars, quelqu’un avec qui j’avais travaillé dans mon ancienne carrière. C’était un peu étrange que ça se produise à dix ans d’intervalle. Et on l’a sauvé les deux fois. Il a survécu la deuxième fois.