Le corps de pompiers d’Orillia
Photo tirée de la collection Charles Harold Hale de l’OMAH.
Information fournie par Lindsay Earle, coordonnatrice de la programmation d’histoire à l’OMAH.
En 1897, Orillia a inauguré sa nouvelle caserne de pompiers.
Les portes fenestrées du rez-de-chaussée s’ouvraient en grand au signal d’alarme, relâchant le chariot d’incendie tiré par deux chevaux, appelés Pat et Barney. Ils étaient si bien entraînés que lorsque l’alarme sonnait et que la porte de leur stalle s’ouvrait, ils savaient devant quel harnais aller s’installer. À l’étage se trouvaient des chambres où les pompiers pouvaient dormir, et le rez-de-chaussée était rapidement accessible par un poteau de pompier.
Huit boîtiers d’alarme incendie ont initialement été installés à travers la ville, permettant aux habitants d’alerter les pompiers. Comme le chariot n’avait pas de sirène, la cloche de la caserne sonnait pour demander aux habitants de dégager les rues.
En plus d’éteindre des feux, le chariot était utilisé pour livrer du bois de chauffage, déneiger les rues l’hiver, et nettoyer les rues poussiéreuses l’été avec la lance à eau.