Leslie Fournier – Streets Alive!
– Tu t’es beaucoup impliquée dans le projet Streets Alive.
– Oui.
– Peux-tu d’abord nous parler du Festival des banderoles?
– Le Festival des banderoles est né principalement parce que je suis propriétaire d’un magasin pour enfants au centre-ville. Je regardais la rue principale et je me demandais comment attirer les gens au centre-ville. J’ai remarqué qu’il n’y avait pas de banderoles sur les poteaux de rue. Quelques villes, surtout dans l’ouest du Canada, accrochaient des banderoles peintes à la main sur leurs poteaux de rue. Ces idées tourbillonnaient dans ma tête et je me suis dit : « Pourquoi on n’essaierait pas quelque chose du genre? Voilà une idée que je vais apporter à la communauté artistique, parce qu’ils sauront comment la réaliser. » Mais personne en particulier ne voulait l’organiser ou collecter des fonds, et je me suis vite rendu compte que pour que le projet ait lieu, j’allais devoir lui donner vie moi-même, ou ouvrir le bal.
– Alors il y a eu le Festival des banderoles, et ça a ensuite donné lieu à Streets Alive?
– Exact. Comme il y avait beaucoup d’enthousiasme sur les bannières et l’ajout d’art dans la rue, mon cerveau a dit : « Bon, qu’est-ce qu’on peut faire maintenant, d’encore mieux, de plus gros? » Alors j’ai commencé à faire des recherches. Je suis tombée sur le projet Moose in the City, à Toronto. C’est plus ou moins la première chose que j’ai trouvée, alors j’ai pensé à des sculptures d’art public, et bien que l’orignal me plaise, je voulais faire quelque chose qui reflète Orillia. C’était en 2010, l’année du 50e anniversaire du festival folklorique Mariposa, alors la réponse m’est venue à l’esprit. La communauté célèbre le festival, c’est leur 50e anniversaire, qu’est-ce qui pourrait refléter ça? Les guitares, c’est logique. Alors le premier projet sculptural de Streets Alive était Le défilé des guitares, et tout s’est enchaîné à partir de là.