Mehreen Shahid – Le changement à Orillia
– Si tu pouvais changer une chose d’Orillia avec une baguette magique, qu’est-ce que ce serait?
– Je ne crois pas que je changerais quoi que ce soit d’Orillia, honnêtement. Oh non, pardon. Je changerais quelque chose. Je garderais le Leacock Museum, parce que c’est ce qui fait d’Orillia la ville qu’elle est.
– Alors c’est quelque chose que tu ne changerais pas?
– C’est quelque chose que je ne changerais pas, absolument. Je garderais le Leacock Museum parce que je crois que c’est très important pour nous de nous souvenir d’où on vient. Je trouve qu’il faut préserver ça. C’est quelque chose de très important et qui fait carrément l’essence d’Orillia. On se promène dans la ville et on voit « Mariposa » partout. Il faut savoir d’où ça vient, et comment l’expliquer aux visiteurs.
– As-tu quelque chose à ajouter sur tes expériences à Orillia?
– Les gens sont très solidaires. Je me suis fait tellement d’amis dans le coin que je ne me vois plus repartir. Les gens sont tellement généreux, ils collectent tellement de fonds pour des organismes communautaires, et tellement de bénévoles viennent offrir leur aide pour tous les défilés et tous les événements qui ont lieu dans le parc. C’est une communauté très enthousiaste et vibrante. Surtout pendant l’été, il se passe tellement de choses. Il y a des arts, des beaux-arts, de la musique, des arts littéraires, et plein de charmantes boutiques locales que les gens peuvent soutenir. Une autre chose que j’aime beaucoup d’Orillia, est que tout le monde veut soutenir les entreprises locales. Tout le monde réalise qu’on compte tous les uns sur les autres, pour se soutenir, et gagner notre vie pour certains d’entre nous. On doit le reconnaître et s’entraider le plus possible. On va quand même dans des magasins à grande surface, mais autant que possible, on doit se soutenir les uns les autres parce que c’est ça, la définition d’une ville.