Pam Carter – Le festival Mariposa
– Comment t’es-tu impliquée dans le festival folklorique Mariposa?
– Eh bien, il y a plusieurs années, j’étais au gym, et deux des quatre membres des Wise Men (les Wise Men étaient le groupe qui avait comme vision de ramener Mariposa à Orillia) m’ont dit en plaisantant que je devrais me présenter aux élections du conseil d’administration. Au fil de la conversation, ils ont fini par me convaincre, et je l’ai fait. Je n’ai pas réussi cette année-là, alors je suis passée à autre chose. Mon compagnon à l’époque s’occupait des navettes pour les musiciens, et il était à court de chauffeurs une année. Il m’a convaincue d’être chauffeuse de navette pour les musiciens, et je l’ai fait, non sans réticence. J’ai dit : « D’accord, c’est seulement une fin de semaine. Je peux le faire. » Et ça m’a menée, eh bien, là où je suis. Alors j’ai fait ça pendant quelques années. J’avais une amie qui était coordonnatrice bénévole et elle cherchait de l’aide, alors j’ai dit : « D’accord, je vais t’aider avec ça. » Puis le coordonnateur du festival a démissionné, et on m’a demandé de prendre en charge la coordination du festival. Et c’était plutôt intimidant, parce que même à cette époque il y a plusieurs années, douze ans, Mariposa était un gros festival, et c’était un travail payé très différent de ce que j’avais fait pendant des années, même si beaucoup des concepts étaient les mêmes. Alors j’ai accepté. Le conseil d’administration à l’époque trouvait que le président du festival devrait être sur le conseil pour qu’il y ait une communication plus ouverte et qu’il puisse surveiller ce qui se passait, alors j’ai rejoint le conseil d’administration, je suis devenue vice-présidente, et en 2013, j’ai été élue présidente et j’organise actuellement ma douzième édition du festival.
– Wow! On ne sait jamais où nous mènera le bénévolat.
– Exact.