Qui est Griffen Horsley?
– Je m’appelle Griffen. J’étudie l’anthropologie à l’Université Lakehead. J’en suis à ma quatrième année, et je vais obtenir mon diplôme dans quelques mois.
– Tu es né à Orillia?
– Oui.
– Quel était ton endroit préféré à Orillia quand tu étais enfant?
– Quand j’étais au primaire, je passais certainement beaucoup de temps au port d’Orillia. Mes parents faisaient du bateau, alors on était souvent sur le lac. Au secondaire, j’étais un peu plus occupé, alors je les accompagnais moins souvent sur le bateau l’été, mais j’ai certainement passé beaucoup de temps au parc et au Marché Mariposa tout au long du secondaire. Encore aujourd’hui, je passe beaucoup de temps au parc, au Marché Mariposa, et dans le centre-ville.
– Alors l’eau et les lacs sont très importants pour toi?
– Oui, absolument. Je dirais que c’est en grande partie ce qui définit Orillia pour moi.
– Y a-t-il des désavantages au fait d’avoir grandi ici?
– Eh bien, je dirais que oui. C’est une petite ville, une petite localité. Il y a certainement des points faibles, côté choses à faire. On va au parc, au Marché Mariposa, au centre-ville. Alors c’est sûr qu’il y avait des désavantages… Je crois que tout le monde a un peu de difficulté avec sa ville natale. Les gens disent : « Il n’y avait rien à faire là où j’ai grandi, c’est pour ça que j’ai dû déménager. » Je crois qu’on a tous un peu ce genre de sentiment. Alors oui, il y avait des inconvénients, mais rien de vraiment traumatisant.