Tanya Cunnington – Le changement à Orillia
– Qu’est-ce que tu changerais d’Orillia si tu avais une baguette magique?
– Si j’étais responsable d’Orillia… Quand on était à Toronto, je me rendais à pied partout. Ici, et on savait que ça allait arriver, on prend toujours la voiture. Pour faire des courses, on doit venir en ville en voiture. Je m’inquiète un peu de l’expansion urbaine d’Orillia. Je sais que le développement est une bonne chose, et qu’on en a besoin pour aller de l’avant. Mais j’ai l’impression que l’expansion urbaine est parfois très mal développée. Si je pouvais changer quelque chose d’Orillia, je changerais la disposition des bâtiments. Je trouve qu’il n’y a pas d’accessibilité piétonnière. Quand on a besoin d’aller d’un magasin à l’autre, il faut prendre la voiture. On n’a pas vraiment le choix, parce qu’il y a des stationnements, des barrières de béton, des routes. J’ai l’impression que ça a été très mal planifié. Il doit y avoir une meilleure façon d’intégrer plus d’espaces verts et de faire en sorte que les gens peuvent se stationner, puis marcher d’un endroit à l’autre. De faire en sorte de réduire… De s’assurer que l’expansion urbaine, si ça s’appelle toujours comme ça, est conviviale pour les piétons. À propos, j’aimerais beaucoup qu’il y ait des dimanches piétons dans le centre-ville, peut-être une fois par mois.
– Et qu’est-ce que tu ne changerais jamais d’Orillia?
– La scène artistique, je dois dire. Si tu m’avais posé la question il y a dix ans, je n’aurais pas su quoi répondre, mais depuis que je suis rentrée, j’ai été tellement agréablement surprise de voir combien la scène artistique est solidaire. Chaque jour je vois une nouvelle initiative pour les artistes, des nouvelles entreprises qui voient le jour, des nouvelles constructions, des nouveaux projets. J’adore ce soutien et j’espère vraiment que ça continuera. Je n’y changerais rien.