Les journées imprévisibles
Source : Stuart Harvey et le Musée ferroviaire de Toronto
Date : 1er février 2020
Intervieweur : Thomas Blampied
Interviewé : Stuart Harvey
Lieu : Le Musée ferroviaire de Toronto
Durée : 1 minute 12 secondes
Stuart décrit qu’il n’y a pas de journée type à la gare Union.
Stuart Harvey : « Et donc, quand les gens disent, ’A quoi ressemblait une journée ordinaire?’ c’était comme, eh bien, oui, il y en avait quelques-unes, ou d’autres jours vous arriviez et le… à chacune des tours nous avons ce qu’on appelle le tableau, de nos jours vous avez des ordinateurs qui montrent où vont les trains. Il s’agit d’un tableau géant, avec un éclairage électrique complexe et archaïque, qui suit le trajet du train. Et donc, on… les contrôleurs du mouvement des trains font les alignements et ils peuvent voir où se trouve le train pour les mouvements de suivi et d’opposition. Eh bien, nous arrivons un jour et le tableau s’éteint à cause d’un court-circuit, et c’est juste avant l’heure de pointe, et donc nous avons des gens qui travaillent d’arrache-pied pour essayer de trouver le court-circuit dans ce tableau, et elles sont toutes en série, toutes les lumières, donc ce n’est pas, vous savez, comme, « Oh, cette lumière là. » Donc, nous devons trouver tous ces trucs et puis il y a des gars dehors qui signalent les trains. Donc, quand les gens parlent de banalité, oui, il y a eu des journées ordinaires, typiques, mais la plupart des jours, c’était juste « Quelle urgence va surgir? » et nous devions improviser. »