Les pourboires
Source : Peter Taylor et le Musée ferroviaire de Toronto
Date : octobre 2020
Intervieweur : Thomas Blampied
Interviewé : Peter Taylor
Lieu : Entretien virtuel
Durée : 1 minute 08 secondes
Peter décrit certains des défis liés au travail avec les passagers.
Peter Taylor : « Oui, il y avait quelques… quelques couples qui étaient tout droit sortis d’un cauchemar en ce sens qu’ils ne semblaient jamais être satisfaits de ce qu’ils avaient, ils voulaient toujours que les choses soient faites différemment de ce qu’elles avaient été faites. Et je pense… je pense que l’un des souvenirs qui me revient, je parlais du pourboire plus tôt, je me souviens que nous sommes arrivés à Winnipeg avec ce couple, et j’avais travaillé dur pour essayer de les rendre heureux, mais ils ne l’étaient toujours pas. Alors, j’étais là et le type a tendu la main et j’ai tendu la main parce que je pensais qu’il allait me donner quelque chose, et il l’a fait. Il m’a donné 10 cents. Je l’ai laissé tomber et j’ai dit : ‹ Je pense que vous avez laissé tomber quelque chose, monsieur ›, et nous n’avons pas eu d’autre conversation. Mais c’était juste, vous voyez, gémir, gémir, gémir, se plaindre, se plaindre, se plaindre… et… peut-être que c’est tout ce qu’il pouvait se permettre. Mais il me semblait beaucoup mieux loti que ça, et il n’avait pas besoin de me donner de pourboire de toute façon, mais je pensais, ‹ Ne me donnez pas ça. Ne me donnez rien plutôt que quelque chose d’aussi symbolique que ça ›, alors… mais ils étaient juste jamais heureux. Vous savez, les gens veulent toujours plus que ce qu’ils ont, et vous pouvez faire ce que vous voulez pour essayer de satisfaire leurs besoins, mais ils ne sont jamais tout à fait satisfaits. »