Moi aussi je conduis des trains

Michelle décrit un cas où elle a rencontré des préjugés envers son travail dans les chemins de fer.

Michelle Ardron : « Et la fois la plus drôle, j’étais avec un autre conducteur de locomotive, mon désormais ex-mari. Je ne l’oublierai jamais. Nous étions à un des matchs de hockey de mes enfants. Il portait une veste avec sa profession imprimée juste ici. Et je n’ai pas d’emblème sur moi. Donc, il a la sienne, et il est assis sur un banc dans la zone chauffée d’un aréna et un type vraiment, vraiment âgé est assis à côté de lui. Et il y a une grande discussion, et je regarde ma fille se préparer ou je ne sais quoi. Mon ex-mari s’est levé pour partir et j’ai pensé : « Je vais m’asseoir. » Alors, je suis allée m’asseoir là où il était assis. Et ce type, le vieux type se penche vers moi, il dit, « Vous savez ce que fait ce type? » J’ai dit, « Pardon? » Il a dit : « Vous savez ce que fait ce type pour vivre? » J’ai dit, « Non, quoi? » Il a dit, « C’est un conducteur de locomotive. Il conduit des trains. » J’ai dit, « Vous plaisantez. » « Tu sais quoi? Moi aussi. » Et je me suis levé et je suis parti, et le pauvre gars. »