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Les passagers du rail : Peter Taylor

Photographie d’archives en noir et blanc d’une femme richement vêtue et parcourant un long billet de train tandis qu’un homme en uniforme regarde également le billet.

L’actrice Priscilla Dean est assistée par un porteur de train sur cette photo de 1925.

 

Les porteurs de chemin de fer

Les porteurs de voitures-lits ont fait leur apparition au Canada dans les années 1870. Les porteurs travaillaient des quarts de 72 heures et étaient disponibles 21 heures par jour pour le service. Les porteurs chargeaient les voitures-lits de charbon ou de bois pour le voyage, accueillaient les passagers, rangeaient les bagages, défaisaient les lits le soir, replaçaient les sièges le matin, servaient la nourriture, mélangeaient les boissons, ciraient les chaussures et s’occupaient des enfants et des passagers ivres.

Photographie d’archive en noir et blanc d’un groupe de personnes montant dans un wagon de train de passagers. Une affiche sur le wagon indique : « BIENVENUE À BORD DU TRAIN INAUGURAL TR. 64 MAPLE LEAF TORONTO À NEW YORK 26 AVRIL 1981. CHOO-CHOO BOB. »

Sur cette photo de 1981, un porteur apporte les bagages à bord du premier train de passagers reliant Toronto à New York depuis plus de 20 ans.

Les porteurs de voitures-lits ont fait leur apparition au Canada dans les années 1870. Les porteurs travaillaient des quarts de 72 heures et étaient disponibles 21 heures par jour pour le service. Les porteurs chargeaient les voitures-lits de charbon ou de bois pour le voyage, accueillaient les passagers, rangeaient les bagages, défaisaient les lits le soir, replaçaient les sièges le matin, servaient la nourriture, mélangeaient les boissons, ciraient les chaussures et s’occupaient des enfants et des passagers ivres.

Le service à la clientèle (sous-titres disponibles en français et en anglais). Profitez de ce clip vidéo avec une transcription en français.

Dans l’ensemble, ce n’était pas un travail facile :

Ce dont je me souviens très bien, c’est que nous avions l’habitude de nous asseoir dans ces tout petits espaces, je me souviens, à l’arrière de la voiture, où le personnel s’asseyait, et je m’asseyais là et parfois quelqu’un sonnait une cloche et vous devez y répondre. Puis, à un certain moment, vous descendez et faisez la ronde et si quelqu’un mettait ses chaussures dans les petites boîtes, je ne sais pas si vous les avez jamais vues, alors parfois vous ouvrez leur paire de chaussures ou vous les ramenez et les polissez, les retournez et passez à la suivante. Mais ça pouvait être assez calme, quand il n’y avait pas grand-chose à faire. Et puis parfois les gens, si je me souviens bien, ceux qui n’avaient pas les chambrettes, les toilettes se trouvaient juste après là où j’étais. Alors, je m’asseyais là, et certaines personnes venaient vous demander les toilettes au milieu de la nuit, mais c’était impossible de dormir, vous étiez éveillé pendant tout le voyage.

– Peter Taylor, porteur de voitures-lits, 2020

Les casquettes rouges

Photographie d’archives en noir et blanc de deux hommes assis sur un banc. Les hommes portent des uniformes ferroviaires, y compris des chapeaux. L’homme au premier plan parle et fait des gestes avec ses mains. L’homme à l’arrière-plan détourne le regard de l’appareil photo.

Les bagagistes Jake Charendoff (à droite) et Bert Fortune attendent de nouveaux clients dans la gare Union, 1972.

Les bagagistes caractérisés par leurs casquettes rouges étaient un autre poste de service à la clientèle dans les chemins de fer, un peu comme les porteurs. Ils ont été employés par la gare Union à partir de la fin des années 1800. Les gares ferroviaires embauchaient des bagagistes pour aider à retirer la grande quantité de bagages de chaque train de passagers. Une fois les bagages sortis du train, les bagagistes pouvaient être engagés pour transporter les bagages des passagers jusqu’à leur hôtel. En 1929, cent cinquante bagagistes travaillaient à la gare Union en deux équipes. Au moins deux trains de passagers arrivaient chaque heure.

Photographie d’archives en noir et blanc d’un homme en uniforme de cheminot tirant un chariot à bagages vide devant la gare Union de Toronto. Il s’éloigne de l’appareil photo.

Un bagagiste tire un chariot à bagages vide devant la gare Union de Toronto, 1966.

À la fin de leur quart de huit heures, les bagagistes avaient retiré des milliers de bagages des trains. Avec l’accessibilité des voyages en avion après la Dépression, les trains de passagers sont devenus [moins] intéressants pour le public. En 1973, seuls vingt-quatre bagagistes étaient employés par la gare Union, et ils devinrent des employés de VIA Rail dans les années 1980.

Photographie d’archives en couleur de deux hommes en uniforme de cheminot appuyés sur deux chariots à bagages jaunes tout en examinant des papiers. Un bagagiste est suspendu à l’un des chariots à bagages.

Les bagagistes Roy Colalillo (à gauche) et Brian Russell au travail en 1990.