Clip audio avec transcription : « Histoire orale de Betty et d’Angelo Schianni | Le coup de sifflet de la mine (00:44) »
Fernie Museum
Ils ont enduré beaucoup d’épreuves. Je me rappelle que quand nous allions à l’école, ils attendaient le coup de sifflet pour savoir s’il y avait du travail. Quand on l’entendait, il n’y avait pas de travail, et combien de fois dans la semaine, Ang, est-ce que ça arriverait, deux ou trois fois? Parfois ils avaient de la chance s’ils pouvaient travailler deux jours par semaine. Nos mères et nos pères étaient tellement stressés, rien qu’à se demander d’où viendrait leur prochain repas, d’où viendrait ceci ou cela, tu sais? Par contre, ils n’avaient pas de voitures, ils habitaient des maisons qu’ils avaient payées cinq ou six cents dollars et ils n’avaient pas de dettes comme telles. Ils vivaient d’une paie à l’autre et ils s’assuraient d’acheter de la nourriture et des vêtements avant tout le reste.