Soldats répondent à l’appel

Le soldat Dallner apprend comment utiliser l’équipement de suppression du feu pendant son cours S-100.

Cliquer ici pour une transcription en anglais de la chanson Ric-a-Dam-Doo.

Lorsque l’Armée canadienne a été appelée pour aider à combattre l’incendie de Silver Creek, le chef de lutte Roy Benson a poussé un soupir de soulagement. Ses pompiers sur la ligne de front avaient besoin d’aide.

Cent soldats de l’Infanterie légère canadienne Princesse Patricia (PPCLI) ont été envoyés d’Edmonton, en Alberta. On les nommait des pompiers de type 3, une force d’intervention appelée à l’action parce que les autres ressources de lutte contre l’incendie commençaient à manquer. Les soldats étaient en bonne forme physique et avaient l’habitude de travailler dans des conditions difficiles.

Avant d’être envoyés pour combattre le feu, ces soldats ont complété deux jours de formation S-100 sur la suppression du feu et la sécurité. Bien qu’ils aient été formés, les pompiers PPCLI exigeaient une surveillance attentive car ils avaient peu d’expérience de lutte contre les incendies. Une partie de leurs fonctions consistait à construire des lignes d’arrêt et à éteindre les petits feux.

Ces soldats ont travaillé du 8 au 17 août lorsqu’ils ont été remplacés par une deuxième équipe de soldats du 1^er Régiment du génie de combat.

En attendant leur transport pour le retour à Edmonton, trois membres du PPCLI étaient assis à déguster une tasse de café chez Tim Horton. Caporal-chef Manzaara, Caporal-chef Ford et Caporal Ragsdale ont parlé à un journaliste du Lakeshore News…

L’armée a fourni des camions pour transporter l’Infanterie légère canadienne Princesse Patricia jusqu’à la zone du feu.

« C’est différent de ce que vous voyez dans les films, » ont déclaré les trois soldats, étant d’accord en pensant à leur expérience de lutte contre l’incendie de Silver Creek. Ils ont appris comment un incendie peut s’aggraver. Il a fallu énormément d’eau, dix fois plus que ce qu’ils pensaient. Il a également fallu beaucoup de travail et des efforts constants. Ils ont dit: « Nous étions heureux de pouvoir aider nos concitoyens plutôt que des personnes à l’étranger. »[1]

Un soldat non-identifié se nettoie après une dure journée de travail. Les soldats portaient des combinaisons ignifuges Nomex.