L’influence d’un grand-père

La proximité que Jean-François Lachance avait avec son grand-père F-X a assurément développé son intérêt pour l’ébénisterie. Il en a même fait son métier, perpétuant ainsi la tradition familiale.

Jean-François Lachance, petit-fils de François-Xavier Lachance, se trouve dans la chalouperie du Parc maritime de Saint-Laurent. Il s’adresse à un intervieweur à la droite de la caméra.

[Jean-François Lachance] Moi si je suis menuisier aujourd’hui, ébéniste, c’est certain que le fait d’avoir côtoyé ce grand-père-là toute ma jeunesse, d’avoir été beaucoup dans son atelier, parce que mon père je pense qu’il y a pas une journée de sa vie où il était à l’île où i’ allait pas voir son père ou sa mère, fait que moi souvent je suivais mon père puis j’allais voir grand-papa dans l’atelier parce que j’aimais bien le voir travailler, j’étais comme admiratif de voir cet homme-là avec ses mains d’artisan,

Photographie noir et blanc montrant les mains de François-Xavier Lachance en gros plan. Elles manipulent un petit objet non identifiable.

[J.-F. L.] travailler malgré son âge avancé parce que moi j’ai connu un homme âgé là.

Photographie noir et blanc montrant le visage de François-Xavier Lachance, âgé, en gros plan. Il porte la casquette et regarde en direction de ses mains.

[J.-F. L.] Quand je suis venu au monde mon grand-père avait 73 ans.

Retour sur Jean-François Lachance dans la chalouperie.

[J.-F. L.] Il avait encore son chantier… Son chantier, il l’a fermé i’ avait presque 80 ans, alors… Mais après jusqu’à l’âge,

Séquence vidéo à l’intérieur de la chalouperie, montrant un établi et huit scies accrochées au mur, entre deux fenêtres.

[J.-F. L.] jusqu’à sa mort à 92 ans, i’ a toujours gardé un petit atelier de menuiserie. Ça m’a vraiment marqué de regarder

Retour sur Jean-François Lachance dans la chalouperie.

[J.-F. L.] cet homme-là travailler de ses mains, puis je pense qu’après ben, de fil en aiguille,

Séquence vidéo à l’intérieur de la chalouperie, montrant un maillet de bois ancien et 12 poinçons de métal de tailles différentes, fixés au mur.

Gros plan de certains poinçons.

[J.-F. L.] moi je me suis mis à travailler le bois. Ce que j’aimais toujours faire c’était

Retour sur Jean-François Lachance dans la chalouperie.

[J.-F. L.] la finition, faire le travail, vraiment la transformation du bois et je pense que ça ça me vient de mon grand-père, de l’avoir vu travailler,

Photographie noir et blanc montrant le visage de François-Xavier Lachance au travail, âgé, en gros plan, qui regarde vers le bas.

[J.-F. L.] transformer la matière première, c’est quelque chose qui m’impressionnait.