Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans, pépinière de chaloupiers
Étant l’un des derniers de la famille, François-Xavier se retrouve seul avec sa mère sur l’île au Canot à l’âge de 22 ans. Comme il ne souhaite pas se marier jeune, à l’exemple de la plupart de ses frères et sœurs, et que la vie sur l’île au Canot n’est possible qu’en famille afin d’accomplir toutes les tâches essentielles, il cède l’île à son frère Joseph-Liguori. Ce dernier est déjà marié et père de plusieurs enfants.
De l’île au Canot à l’île d’Orléans
François-Xavier va s’établir à Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans avec sa mère en 1920. Il connaît bien ce village où l’une de ses sœurs habite et où deux de ses frères travaillent. Lui-même a déjà été employé pendant quelques mois au chantier maritime de Saint-Laurent qui se spécialise dans la réparation et la fabrication de grandes goélettes en bois. Plusieurs artisans-chaloupiers exercent aussi leur métier au village de Saint-Laurent qui s’est taillé une place de choix dans la fabrication de chaloupes en bois.