L’église méthodiste Cambridge Street
William et J.D. étaient des méthodistes dévoués toute leur vie. Leur oncle J.R. a qualifié pour une hypothèque en 1871 afin de construire la première phase de l’Église méthodiste sur la rue Cambridge en 1870. Au cours de leur vie personnelle et professionnelle, la plupart des décisions prises par les frères Flavelle étaient inspirées de leur enseignement méthodiste. L’horaire du dimanche pour William et J.D. suit :
7 h — réunion de prière
9 h 30 — cours des disciples
10 h 30 — messe matinale
14 h 30 — école du dimanche
18 h 30 — messe du soir, souvent suivie d’une autre réunion de prière
Ayant appris la satisfaction différée, William et J.D. ne prenaient jamais pour acquis leurs succès à court-terme. Ils avaient une vision à long-terme et prisaient tout ce qui pourrait être avantageux pour eux, pour leurs employés et pour Lindsay, un village qui leur tenait à cœur. Ils ont construit leurs compagnies sur les principes qui aboutiraient à la fortune et la prospérité de leurs clients. Cette approche leur a permis de réussir personnellement, mais leurs efforts ont aussi porté fruit au sein de la communauté.
William a déménagé sa famille de leur maison sur la rue Peel à une maison gothique et néoclassiciste bien plus grande sur la rue Colborne en 1896, qui devait être massivement rénovée. Quand la maison avait été construite par Thomas Keenan en 1864, il l’envisageait comme le presbytère pour l’église catholique et elle était donc bâtie sous forme d’une croix. En raison de son dévouement au méthodisme, William a décidé d’éliminer la croix en y ajoutant une terrasse couverte sur le côté est et le devant de la maison.
Les trois frères Flavelle étaient des bienfaiteurs généreux de l’église méthodiste à Lindsay. En décembre 1912, ils ont donné plus de 5 812 $ à l’église envers l’achat d’un orgue Casavant d’un fabricant basé à Ste-Hyacinthe au Québec. Dans un discours le 4 décembre 1912 livré à la congrégation, J.D. a dédié l’orgue à sa mère et a déclaré vers la fin du discours qu’ils seraient « largement récompensés » si les fidèles tiraient un « plaisir ou profit » de l’orgue « maintenant et à l’avenir ».
Après la mort de J.D. en 1925, beaucoup de citoyens de Lindsay racontaient des exemples de sa générosité envers les hommes ou femmes qui éprouvaient des difficultés et des circonstances malheureuses. William et J.D. vivaient leur foi et amélioraient leur communauté en conséquence.