Fermé (Pascal Benny)
Réf. Musée du Haut-Richelieu
Il y avait une usine qui a ouvert très de bonne heure à Saint-Jean. C’est la Formica. La Formica a, je pourrais pas dire combien de jours après le verglas, mais eux ont fait amener des génératrices des États-Unis, des grosses génératrices, et ils ont continué leur production. Mais ils ont fait seulement que la production, ils n’ont pas ouvert leur cantine, ils ont pas ouvert la cafétéria. Ils nous avaient appelé pour prendre une entente avec nous-autres, si on ne pouvait pas nourrir ces employés-là, sur place à la Formica. À tous les jours, on avait des commandes incroyables qui s’en allaient là. Les gens, il fallait qu’ils mangent et il n’y avait plus de cafétéria. Ça aussi ça été de la gestion, parce que du poulet, c’est notre spécialité, c’est qu’est-ce qui va le plus vite à faire quand on produit dans la cuisine. Mais eux, après 4-5 jours, ils étaient intéressés de manger d’autre chose. Là c’est comme… Si tu as une commande qui arrive de 50 clubs, ça va pas bien… C’est plus difficile. (Rires)