Les autorités locales: réagir dans l’urgence
La première semaine c’est la plus dure parce que les ajustements qui devaient se faire, et rapidement, impliquaient beaucoup de logistique et demandaient des actions simultanées par des entités distinctes qui se coordonnaient.
Les deux principales opérations, en fait, que on a eues à gérer, faut pas se le cacher, c’était de s’assurer d’avoir du bois, parce que les gens voulaient rester dans leur maison en grande partie, et l’autre partie, c’était d’aller chercher des génératrices, donc pour pouvoir alimenter principalement nos commerces, que les gens puissent continuer économiquement à pouvoir survivre et assurer les biens et services que les gens avaient besoin.
Le plus difficile, c’est après. Quand la tension tombe, c’est de gérer… là les émotions qui reviennent, la fatigue aussi. Plusieurs ont été incommodés, plusieurs ont été malades parce qu’un moment donné, ton système… ton système de protection te lâche. Et puis, bah ça ça été une période difficile parce qu’on ressent un vide immense, on a été sur l’adrénaline longtemps, et de revenir à son train-train quotidien… Donc, c’était un peu difficile. C’est pas effrayant là, mais on le ressent pareil.