Le «reel» des verglacés
Tout ça a commencé,
Un beau jour de janvier,
S’est mis à verglacer,
Et le courant a lâché.
La charrue a pas passé,
Téléphone a pas sonné,
Les vidanges pas ramassées,
On nous souhaitait bonne année.
La deuxième journée,
Les arbres ont tous cassé,
J’ai essayé de les déglacer,
Me suis mis à brailler.
Le soir s’est rapproché,
Il continue à verglacer,
Et on s’est réchauffé,
Sur le bord du foyer.
La troisième journée,
Commençais à désespérer,
À force de transporter,
2 ou 300 « chaudièrés ».
Quatrième journée,
Bien découragé,
Là on a rencontré,
Notre voisin d’à côté.
Charles bien aimé,
Nous a fait rencontrer,
Les Dubuc !
Son voisin d’à côté,
Qui nous a bien aidé.
Il nous a pluggé,
Sur l’électricité,
Il a une génératrice !
Il nous a rien chargé,
Mais on va s’en rappeler.
Là on se pensait sauvé,
Et la sump pompe a lâché,
Je suis allé voir le quincailler,
Sa dernière il m’a laissée.
Là mon moteur a callé,
J’avais un pneu de « dessoufflé »,
Un accident j’ai évité,
À la maison j’ai échoué.
C’est là que j’ai décidé,
Pour les remercier,
De leur composer,
Le « reel » des verglacés.
Le courant a passé,
Grâce aux amitiés,
C’est vrai qu’on peut s’aider,
Quand le pire est arrivé.
Le courant a passé,
Grâce aux amitiés,
C’est vrai qu’on peut s’aider,
Quand le pire est arrivé.