Les coopérateurs Charlie et Patricia Gallagher dans leur maison, en 1995
Photographie – Avec l’aimable autorisation de : J. Muise
Enregistrement audio – 1995 Interviewer : Janet Muise
Charlie se rappelle le covoiturage imprévu, mais aussi l’entraide qui s’est installée.
Charlie : Oui, bien des gens ont abandonné quand ils ont compris ce que le projet impliquait. À cette époque, Grimsby était au bout du monde ; peu de gens sont vraiment venus à Grimsby.
Janet : Qu’avez-vous pensé quand vous avez su que c’était à Grimsby ?
Pat : Ça m’a plu.
Charlie : Étant jeunes, on ne réalisait pas les difficultés à venir. Surtout quand on n’a pas de voiture, comme nous… Il fallait aller en ville pour travailler, puis en revenir ; on dépendait beaucoup du covoiturage.
Janet : Même le covoiturage, cela demandait pas mal d’organisation.
Charlie : Les gens, comme maintenant d’ailleurs, s’entraidaient. Au début, on pensait que le terrain était formidable ; on ne songeait pas au fait qu’on devait aller en ville et en revenir, tous les jours.