Barb Colleary et sa fille Barb

Des pelouses remplacent petit à petit les terrains boueux, au grand plaisir de Barb Colleary et de sa fille.

Barb : Oh, cette boue rouge. Oh [emphatiquement] la boue ! Tout se teintait en rouge. Bien sûr, les enfants sortaient et tombaient dans la boue ; cela ne prenait même pas une minute. Et nous n’avions pas les marches à l’avant ; on n’en avait qu’à l’arrière, pas à l’avant. À l’époque, Kathleen et Maeve allaient à l’école. À l’avant, on avait une grande planche, à la place des marches. Un jour, notre petite Barbara décide de vouloir aller jouer dehors ; le temps est horrible. Il me faut environ une demi-heure pour l’habiller chaudement. Elle met son pied sur la planche et, bien sûr, elle tombe tout de suite, roule dans la boue et se met à hurler. Elle rentre et veut à tout prix ressortir, et on recommence. Dans ce temps-là, je n’avais pas de sécheuse, et le genre de vêtements qu’on portait… on n’avait pas les vêtements en nylon de maintenant, qui sèchent en un rien de temps… on avait des jambières avec des bretelles et un manteau… Ce que je faisais, c’était de les sécher en bas près de la chaudière, puis de les frapper sur le mur pour laisser tomber la poussière [rires].