Rita Marrocco en conversation avec Janet Muise en 2016.
2016
Intervieweuse : Janet Muise
Janet Muise est assise sur la gauche et Rita Morrocco sur la droite, à l’intérieur, parlant du père Marrocco.
Janet : Le titre « The light from one candle » (À la lumière d’une seule bougie), est-ce que…
Rita : Eh bien, il était comme une bougie dans l’église ; c’était un chef de file. Il était intelligent ; les gens l’écoutaient ; il était notre lien de confiance entre nous. Il faut s’entraider ; c’est à la base de toute coopérative, n’est-ce pas ? Ses cours, en action sociale, ça voulait dire : travailler avec les autres pour essayer d’améliorer tout ce qui pouvait l’être près de vous, et aimer et travailler avec les gens que vous connaissez. De fait, au cours d’un été, il a commencé en donnant aux élèves une tâche précise, celle de parcourir leur quartier afin de découvrir ce dont les gens avaient besoin. Où ils en étaient, ce qui leur manquait, etc. Et, quand les cours ont commencé en septembre…, je n’ai pas tous les détails en tête, mais les souvenirs des explications que l’on me donnait ; ils ont rassemblé les résultats de leur enquête de l’été et une évidence qui en ressortait est que… le besoin capital des gens étaient le logement. Ce qu’ils avaient ne suffisait pas.