L’épierrement (1987), Thérère Sauvageau
L’épierrement (1987), Thérèse Sauvageau. MCQ 2007-881.
Source : Musée de la civilisation, MCQ 2007-881, don de Thérèse Sauvageau.
Comme en témoigne le voyageur britannique John Lambert en 1814, la seigneurie de Grondines « est composée d’un vaste lit de roche grise ou calcaire, légèrement recouvert d’un sol pauvre d’une demi-douzaine de pouces d’épaisseur auquel est mélangée une immense quantité de cailloux. Il est impossible de débarrasser ce sol de tous ces cailloux. Les gens qui demeurent à cet endroit stérile, où ne poussent que des pins et des sapins, sont donc extrêmement pauvres et à peine capables de subvenir à leurs besoins[1]. »
Il faut croire que les Grondinois ont su tirer leur épingle du jeu malgré tout!
[1] Traduit de Lambert, J. 1814. Travels through Canada and the United States of North America, in the years 1806, 1807 and 1808. London : Printed for C. Cradock and W. Joy, pp. 133-134.