Jean-Paul Paré est assis dans le grenier transformé en atelier de la maison de Micheline Beauchemin à Grondines. Derrière, on aperçoit des tissus et une armoire remplie de fils à tissage.
[Jean-Paul Paré] Je me souviens qu’un beau matin, elle m’avait dit :
« Bonjour, écoute, viens nous aider en fin de semaine. Je voudrais que sur le terrain de l’hôtel Bon Soir, qu’on érige comme une tour de l’Hydro en bois pour la brûler! »
Je me souviens d’avoir été derrière la grange chercher des bois, des perches de cèdre, pour faire comme une tour de l’Hydro, des… quatre grands morceaux vers le haut et puis d’autres bois en bas. Et puis on a mis le feu là-dedans à un moment donné, pour dire « À bas les tours! ».
Je l’ai construit le matin, puis on l’a brûlé dans la même journée.
Mais, ça, je crois que ça a été un point important de ce côté ici, du côté nord, alors qu’il y avait d’autres personnes qui faisaient aussi tout leur effort pour pousser contre ces tours-là.