Références
Seigneurie des Grondines
[1] La toponymie populaire des Grondines laissée par Champlain sera préférée par les habitants, au point que le nom de seigneurie de Saint-Charles-des-Roches est rapidement remplacé par la seigneurie des Grondines. Dans les deux cas, l’allusion à l’« abondance de gros cailloux » soulevée par Gédéon de Catalogne dans son rapport de 1712 est bien marquée.
[2] Il sera parfois mention de la « seigneurie des Pauvres » pour référer à la seigneurie de Grondines-Est.
[3] Le seigneur Jacques Aubert vend la moitié est de sa seigneurie à son gendre Louis Hamelin avant de quitter pour la France en 1694. La moitié ouest est quant à elle léguée à ses trois filles au décès de sa femme Antoinette Meusnier en 1697. Toutefois, après plusieurs années sans nouvelles, Jacques Aubert revient en Nouvelle-France en 1702 et réclame de reprendre ses droits sur la seigneurie des Grondines.
[4] Roc Ripeau dit Rollet épousera la cadette des trois filles de Jacques Aubert, Marie-Anne, qui tout comme ses sœurs aura pour dot une partie de la seigneurie.
[5] Augustin Hamelin sera le dernier seigneur de la famille Hamelin à veiller sur Grondines, jusqu’à son décès en 1791. L’année suivante, ses fils Ferdinand et Frédéric vendent la seigneurie à l’entrepreneur écossais Mathew MacNider.
[6] La famille Price, dont plusieurs membres seront sénateurs, s’est illustrée dans le domaine des pâtes et papiers dès la fin du 19e siècle.
Douville, R. (1965). Naissance d’une seigneurie, Saint-Charles-des-Roches (Grondines). Les Cahiers des Dix, (30), 35–50. https://doi.org/10.7202/1079699ar.
Douville, R. (1967). Saint-Charles-des-Roches [Grondines] : développement de la seigneurie et stabilisation des habitants. Les Cahiers des Dix, (32), 83–108. https://doi.org/10.7202/1079676ar.
Prive v. Mercier (1890), 18 SCR 303 (Cour suprême du Canada), 19 janvier 1891. En ligne : https://scc-csc.lexum.com/scc-csc/scc-csc/en/item/13812/index.do?q=Personne+b
Les noyaux villageois
[1] Le Frappe-Sacre constitue la concentration d’habitations sur la route 138, à l’est du village. Selon les dires, ou les mauvaises langues, ce nom proviendrait du fait que les habitants de ce secteur du village, souvent pauvres et peu éduqués, avaient l’habitude de frapper et de sacrer en parlant.
L’îlot paroissial
Leclerc, Laurent. 1980. Les Grondines. Trois cents ans d’histoire. Grondines : [?].
MRC de Portneuf. « Église Saint-Charles-Borromée. Grondines ». Portneuf virtuel. En ligne : https://portneufvirtuel.com/eglise/grondines-st-charles-borromee/.
Six écoles pour un village
[1] Les « écoles de syndics » relevaient d’administrateurs élus par les propriétaires fonciers. En plus d’administrer les établissements scolaires, les syndics régissent l’école et choisissent le maître ou la maîtresse scolaire.
[2] Un arrondissement était un territoire d’au plus 8 kilomètres où l’on devait compter au moins 20 enfants âgés de 5 à 16 ans.
[3] L’école était située au 61, chemin du Roy. Le bâtiment, devenu une maison, existe toujours.
[4] Les écoles de rang du Québec fermeront graduellement à partir de 1964, après la création du ministère de l’Éducation et la centralisation des services scolaires.
Bibliothèque de l’Assemblée nationale. « L’histoire de l’éducation au Québec : les grands textes politiques et législatifs ». En ligne : http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/guides/fr/l-histoire-de-l-education-au-quebec-les-grands-textes-politiques-et-legislatifs/126-le-bas-canada-1791-1841.
Dorion, Jean. 2003. « Un patrimoine à découvrir : les écoles de rang ». Cap-aux-Diamants (75) : 20-24.
Proulx, Jean-Pierre. 2014. La genèse de l’école publique et de la démocratie scolaire au Québec. Les écoles de syndics 1814-1838. Collection Cultures québécoises. Québec : Presses de l’Université Laval.
Sauvageau, Thérèse. 1992. Au matin de notre histoire. Souvenirs de nos ancêtres. Sainte-Foy, Qc : Éditions Anne Sigier.
Le faubourg
[1] Bien qu’il soit impossible de dater exactement sa construction, certaines sources mentionnent que le moulin aurait vraisemblablement été bâti vers 1775. On ne retrouve aucune référence à un moulin lors du dénombrement (recensement) de 1769, mais il est fait mention d’un moulin dans le procès-verbal du Grand voyer Jean Renaud au capitaine Hamelin de Grondines le 17 octobre 1785.
[2] Le grand voyer était un haut-fonctionnaire qui veillait à la construction des routes, ainsi qu’à leur entretien.
[3] Le capitaine de milice s’assure notamment de l’exécution des ordonnances concernant la voirie et les travaux publics émises par le grand voyer ou l’intendant.
[4] Cette corvée avait été exigée afin de pouvoir reconstruire le pont du Moulin.
[5] Une chaussée de moulin est un ouvrage hydraulique établi dans le lit de la rivière. Elle permet d’orienter une partie de l’eau vers le moulin.
Adam, Francine et Claude Bouchard. 2009. Les moulins à eau du Québec. Du temps des seigneurs au temps d’aujourd’hui. Montréal : Les Éditions de l’Homme, 31-35.
Marchand, Robert. Nicholas Marchant (Nicolas Marchand). Meunier et maître‑constructeur de moulins, 1752-1823. Vancouver : François Marchand. En ligne : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4369592?docref=SlaRmLi1sQxRgBHH9XRgow&docsearchtext=nicholas%20marchant.
Saint-Pierre, Jacques. 1997. Histoire de la Coopérative fédérée : l’industrie de la terre. Québec : Institut québécois de recherche sur la culture.
Thibault, J. Daniel. 1993. Implantation de la margarine au Québec. Ste-Anne-de-la-Pérade : J. Daniel Thibault.
Venière, Samuel. 2022. « Capitaine de milice ». Dans Encyclopédie canadienne. En ligne : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/capitaine-de-milice.
Magasin généraux et épiceries
Sauvageau, Thérèse. 1992. Au matin de notre histoire. Souvenirs de nos ancêtres. Sainte‑Foy (Québec) : Éditions Anne Sigier.
De moulin à station de signaux maritime
Leclerc, Laurent. Les Grondines. Trois cents ans d’histoire. Grondines : Laurent Leclerc, 1980.
Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, « Moulin à vent de Grondines », Ministère de la Culture et des Communications, 2013, [En ligne], https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=92732&type=bien, [consulté le 27 juillet 2021].
Des battures profitables
[1] Alain Franck. 2001. « Les chantiers maritimes traditionnels : il était de petits navires… ». Continuité, (89), p.38.
[2] France Normand. 1995. « Pratiques et conditions de la petite navigation sur le Saint-Laurent dans les dernières décennies du XIXe siècle : le cas de la batellerie du Port de Québec ». Thèse de doctorat. Université du Québec à Trois-Rivières, p.189.
Franck, Alain. 1987. « La Goélette à voiles du Saint-Laurent ». Scientia Canadensis, 11(2) : 109–123. https://doi.org/10.7202/800256ar.
Franck, Alain. 1987. « Vie maritime ». Cap-aux-Diamants, 3(3) : 45–47.
Franck, Alain. 2000. « La navigation sur le fleuve Saint-Laurent ». Histoire Québec, 6(2) : 13–17.
Franck, Alain. 2001. « Les chantiers maritimes traditionnels : il était de petits navires… ». Continuité, (89) : 37–39.
Leclerc, Laurent. 1980. Les Grondines. Trois cents ans d’histoire. Grondines : [?].
Ministère de l’Agriculture. 1930. Rapport du ministre de l’Agriculture de la Province de Québec 1929-1930. Québec : Imprimerie de Sa Très Excellente Majesté Le Roi.
Normand, France. 1995. « Pratiques et conditions de la petite navigation sur le Saint-Laurent dans les dernières décennies du XIXe siècle : le cas de la batellerie du Port de Québec ». Thèse de doctorat. Université du Québec à Trois-Rivières.
Rouleau, Marc. 1993. La construction navale à Québec et à Neuville Au XIXe siècle. Neuville, Québec: M. Rouleau.
Grondines-Station
Thérèse Sauvageau. 1998. Dans le bon vieux temps c’était comme ça… Québec : Éditions Anne Sigier.
Robitaille, Denis et Pierre Lahoud. 2019. Curiosités de Portneuf. Collection dirigée par Pierre Lahoud. Québec : Éditions GID.
MRC de Portneuf. 2014. Inventaire du patrimoine bâti portneuvois. En ligne : https://www.notrepanorama.com/uploads/Rapport_Volume2_Ecran_140822.pdf
Pelletier, Michel-Louis. 2014. Histoire des chemins de fer du Québec. Québec : Éditions GID.
Les routes, de la construction au tourisme
[1] Lomer Gouin, natif de Grondines, a été premier ministre du Québec de 1905 à 1920.
[2] La construction du dernier tronçon de l’autoroute 40, entre Deschambault et Champlain, se fera en 1985.
Lambert, Maude-Emmanuelle. 2015. « À travers le pare-brise : la création des territoires touristiques au Québec et en Ontario (1920-1945) ». Revue d’histoire de l’Amérique française 68 (3-4) : 271–299. https://doi.org/10.7202/1033637ar.
Landry, Raymond. 2012. « Doter le Québec d’une administration routière efficace (1907-1921) ». Cap-aux-Diamants (111) : 22–26.
Leclerc, Laurent. 1980. Les Grondines. Trois cents ans d’histoire.
Paquet, Sébastien. 2001. Histoire des transports et des déplacements au Québec. Rapport de stage de maîtrise. Québec : Université Laval. En ligne : http://www.bv.transports.gouv.qc.ca/mono/1138564.pdf.
La richesse du territoire
Girard, Henri. 1947. Rapport géologique 31. La tourbe dans Québec : son origine, sa répartition et son emploi. Ministère des Mines. Service des gîtes minéraux. Québec : Rédempti Paradis.
Clark, T.H. et Y. Globensky. 1975. Région de Grondines. Rapport géologique 154. Ministère des richesses naturelles. Direction générale des mines. Service de l’exploration géologique. Québec : Éditeur officiel du Québec.
Lambert, J. 1814. Travels through Canada and the United States of North America, in the years 1806, 1807 and 1808. London : Printed for C. Cradock and W. Joy.
Roy, Jacqueline. 1983. « Lambert, John ». Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5, Université Laval/University of Toronto, 2003. Consulté le 23 mars 2024. En ligne : http://www.biographi.ca/fr/bio/lambert_john_5F.html.
Les pointes de Grondines
[1] James Macpherson Le Moine (1825-1912), avocat et écrivain, a rédigé la première nomenclature ornithologique en français au Canada. Son Ornithologie du Canada a été publiée en deux volumes en 1860 et 1861.
Leclerc, Laurent. Les Grondines. Trois cents ans d’histoire. Grondines : Laurent Leclerc, 1980.
LeMoine, Roger. « LE MOINE, sir JAMES MacPHERSON ». Dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14. Université Laval/University of Toronto, 2003- , http://www.biographi.ca/fr/bio/le_moine_james_macpherson_14F.html.
Provencher, Jean. Les quatre saisons dans la vallée du Saint-Laurent. 2e éd. Montréal : Boréal, 1996.
Sauvageau, Thérèse. Dans le bon vieux temps c’était comme ça… Québec : Éditions Anne Sigier, 1998.
Le Musée de Grondines
[1] La Corporation du Musée de Grondines voit alors le jour sous le programme Perspectives-Jeunesse du gouvernement fédéral.
[2] Ces pièces archéologiques sont « l’image de leur passé » (Carole Marier, compte-rendu de fin d’emploi, été 197X).
Deux figures marquantes
[1] Avant Rodolphe Mathieu, seulement des musiciens instrumentistes s’étaient vu octroyer une bourse d’Europe.
Barrière, Mireille, Claudine Caron et Fernand Roy. 2012. Les 100 ans du Prix d’Europe : Le soutien de l’État à la musique de Lomer Gouin à la Révolution tranquille. Collection Chaire Fernand-Dumont sur la culture. Québec : Presses de l’Université Laval.
Jones, Richard. 2005. « Gouin, sir Lomer ». Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15. Université Laval/University of Toronto, 2003. Consulté le 15 nov. 2023. EN ligne : http://www.biographi.ca/fr/bio/gouin_lomer_15F.html.
Lefèbvre, Marie-Thérèse. 2004. Rodolphe Mathieu. L’émergence du statut professionnel de compositeur au Québec, 1890-1962. Cahiers des Amériques. Québec : Éditions du Septentrion.
Une bataille pour le paysage
[1] Le groupe Contestension Portneuf Lotbinière est formé le 29 avril 1986, de la coalition des Comités de sauvegarde de Lotbinière et de Grondines, tous deux formés en décembre 1985.
Corneau, Maxime. 30 octobre 2017. « Un 3e lien méconnu sous le fleuve Saint-Laurent ». Société Radio-Canada. En ligne : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1063102/tunnel-hydro-quebec-grondines-lotbiniere.
De Billy, Pierre. 1990. « Les pylônes. La rançon du progrès? ». Continuité (46) : 50-53.
Dussault, Anne-Marie, Claude Desbiens, Jean-François Woods. 2008. « Bataille contre la ligne électrique Grondines-Lotbinière ». Tout le monde en parlait. Société Radio-Canada. En ligne : https://curio-ca.acces.bibl.ulaval.ca/fr/catalog/9b9c613a-b409-4cc9-9b6d-8e80903702a0.
Gauvin, Pauline. 1992. L’affrontement. Hydro-Québec / Contestension Portneuf Lotbinière. Sainte-Foy (Québec) : Paulymédia.
Hydro-Québec. Traversées du Saint-Laurent et d’autres cours d’eau. En ligne : https://www.hydroquebec.com/data/developpement-durable/pdf/05_TraverseesSaintLaurent.pdf.
Robitaille, Denis et Pierre Lahoud. 2019. Curiosités de Portneuf. Québec : Éditions GID.