Kim Tuckett se souvient du Falcon Lodge
Enregistré au Kirkfield Museum, le 12 février 2022
Intervieweur: Ian McKechnie
Vidéographie: Ekaterine Alexakis
Durée: 2:51
Kim Tuckett est assise devant un mur blanc. Le texte à l’écran: Kim Tuckett, petite-fille de Charlie et Daisy Faulkner; propriétaires de Falcon Lodge 1952-1969.
Kim Tuckett: Bonjour, je m’appelle Kim Tuckett et mes grands-parents ont acheté cette propriété…
[Photo en noir et blanc de la maison principale de Falcon Lodge. Deux femmes sont assises à l’avant-plan et il y a un assortiment avoisinant de tables et de chaises de jardin. Deux automobiles des années 1950 sont stationnées vers l’arrière de la maison.] Le texte à l’écran: Falcon Lodge, maison principale.
KT:…qui était connu sous le nom Falcon Lodge, en septembre 52. Donc les premiers [euh] touristes, sont venus en juin 53 et ils ont loué les cabanes jusqu’en 69. Il y avait une maison principale très grande…
[Photo en noir et blanc de la maison principale de Falcon Lodge, Cabane 1 et Cabane 2. Deux chaises de bois se trouvent sur la pelouse à l’avant-plan et trois voitures anciennes des années 1950 sont stationnées à l’arrière-plan.] Le texte à l’écran: À l’extrême-gauche: Maison principale, Centre: Cabane 1, à l’extrême-droite: Cabane 2.
KT: [euh], il y avait trois chambres en bas et…
[Photo en noir et blanc de Cabane 1, avec porte et fenêtre ouvertes. On peut entrevoir un lit et une chaise.] Le texte à l’écran: Cabane 1.
KT: quatre en haut; il y avait au moins cinq cabanes plus petites sur le terrain et deux toilettes extérieures qu’on appelait Adam et Ève, et [um], mes grands-parents, ma grand-mère préparait les repas dans la maison principale pour tout le monde sur un fourneau à bois. Seule la maison principale, [euh]…
[Photo en noir et blanc de Daisy et Charlie Faulkner à bord d’un bateau en planches de cèdre sur le lac; on peut voir une cabane à l’arrière-plan.] Le texte à l’écran: Daisy et Charlie Faulkner dans un bateau de cèdre.
KT: …avait de l’électricité. Chaque lundi, c’était le jour de la lessive et on avait une laveuse-essoreuse; il fallait l’utiliser dehors et on devait apporter de l’eau du lac en utilisant des seaux en métal et les réchauffer sur le fourneau à bois. Le jour de la lessive était toujours un grand événement.
[Photo en noir et blanc de Charlie Faulkner le jour de la lessive. Des draps sont en train de sécher sur une corde à linge à l’arrière-plan, au-dessus d’une voiture des années 1950. Un homme marche vers un portail au centre de la photo alors qu’une femme est sur le point de traverser la ruelle.] Le texte à l’écran : Charlie Faulkner, le jour de la lessive.
KT: Mon grand-père accrochait des cordes, tu sais, d’un arbre à l’autre et c’est comme ça qu’on séchait les draps et il fallait faire tous les lits.
[Photo en noir et blanc de Charlie Faulkner avec des clients à bord d’un bateau motorisé fait de planches de cèdre près du quai] Le texte à l’écran: Charlie Faulkner et ses clients.
KT: Tu sais, la 46 était la seule autoroute…
[Photo en noir et blanc de Charlie Faulkner et des clients sur l’eau à bord d’un bateau motorisé fait de planches de cèdre. Charlie est affublé d’un chapeau de capitaine et tient une pagaie. Deux autres clients occupent des chaises sur la rive à l’arrière-plan.] Le texte à l’écran: Charlie Faulkner et ses clients.
KT: dans la région à ce temps-là. Si l’affiche «Complet» n’était pas allumée, les touristes s’arrêtaient pour s’informer sur les chambres qui étaient libres, et c’est comme ça qu’on gagnait des clients. Tu sais, on a vu toutes sortes de gens. Il y avait des célibataires qui visitaient… Au début, c’était un pavillon de chasse…
[Photo en noir et blanc de Charlie Faulkner qui tient des poissons sur le quai] Le texte à l’écran: Charlie Faulkner.
KT: et de pêche, donc on venait chasser et pêcher…
[Photo en noir et blanc de Charlie Faulkner, avec chapeau de capitaine, qui tient un poisson à l’extérieur d’une cabane] Le texte à l’écran: Charlie Faulkner.
KT: mais, [um], il y avait aussi des familles… Souvent, ils visitaient pour la fin de semaine puis les parents retournaient en ville et nous laissaient leurs enfants pour la semaine. Ma grand-maman et moi chargions deux dollars par semaine pour ce service…
[Photo en noir et blanc de tante Terri avec des enfants dans le lac] Le texte à l’écran: Tante Terri et des clients.
KT: ou quelque chose pour les enfants…
[Photo en noir et blanc d’enfants qui jouent à une table sous un gros parapluie à l’extérieur de la maison principale de Falcon Lodge. Un vélo, des cabanes, des cèdres et des chaises sont visibles à l’arrière-plan.] Le texte à l’écran: des enfants jouent à Falcon Lodge.
KT: …puis ma tante Terri jouait avec eux. Le soir après le souper, si ce n’était pas pluvieux, on allumait un grand feu de camp et tour à tour…
[Photo en noir et blanc de la maison principale de Falcon Lodge, avec une glissoire à l’avant-plan, entourée de chaises variées; table et parapluie; cabanes.] Le texte à l’écran : Falcon Lodge, maison principale.
KT: …on choisissait une chanson, on formait un cercle et on chantait les chansons.
[Photo en noir et blanc de la maison principale de Falcon Lodge. Deux femmes marchent près de la maison et des meubles de jardin. Une voiture des années 1950 et une cabane sont à l’arrière-plan parmi les arbres.]
KT: Si on ne connaissait pas la chanson, on l’apprenait puis on pouvait la chanter ensemble… puis ma grand-maman distribuait des guimauves – une limite de trois, pas le droit d’en avoir plus! Ensuite on gravait la colline pour utiliser les toilettes et c’était l’heure du coucher.
[Photo en noir et blanc d’une Daisy Faulkner souriante qui relaxe sur une chaise de jardin. On peut voir des cabanes, des meubles de jardin et une voiture des années 1950 à l’arrière-plan.] Le texte à l’écran: Daisy Faulkner.
KT: Puis les adultes chantaient des chansons moins enfantines et [euh]…
[Photo en noir et blanc de Falcon Lodge prise de l’eau. On peut voir des clients, des quais, des meubles de jardin, des arbres et plus loin, une voiture des années 1950.]
KT: …ils dansaient et continuaient à faire la fête jusqu’à très tard. Oui, c’était très amusant.