Correspondance entre Elsie Reford et Robert Wilson Reford concernant la pêche
Collection Les Amis des Jardins de Métis
Parce qu’elle était une femme et qu’elle possédait un camp de pêche, dans les anales de ce sport, elle se trouve à être hors du commun. Elle a hérité de la Villa Estevan et des droits de pêche sur la rivière Mitis en 1918, ce qui représentait une propriété de 1 000 acres de champs et de forêts, en plus des rives de la rivière Mitis jusqu’au village de Price. Ce cadeau a eu une grande importance dans sa vie.
Posséder une telle propriété vient aussi avec de nombreuses responsabilités et Elsie Reford les a prises au sérieux. Elle avait plus de 40 hommes et femmes à son service, des agriculteurs pour les fermes, des gardiens pour la rivière, des jardiniers pour les jardins et plusieurs domestiques. En plus de devoir gérer tout ce personnel, il lui restait du temps pour pêcher… et jardiner. La pêche à Métis représentait pour elle un grand bonheur. Elle savait bien manœuvrer une canne à pêche et son registre de pêche témoigne qu’elle pouvait capturer d’aussi gros saumons que son mari ou les autres invités.