Témoignages de Georgette et Denise Potvin sur leurs préoccupations de franchir la frontière

Ce clip est un extrait d’une entrevue avec Georgette et Denise Potvin, enregistrée par Héritage Sutton.

Denise Potvin : Oui, y’avait quelque chose, mais c’était quand même stressant. J’pense que le pire que j’ai fait, c’est avec une Volkswagen, de transporter une télévision. Parce que, encore une fois, ça coûtait beaucoup, beaucoup moins cher aux États-Unis qu’au Canada. Alors, j’ai les deux garçons en arrière qui faut qu’ils se taisent quand j’va passer la frontière, et des coussins. Vous souvenez comment était fait les Volkswagen, y’avait un p’tit espace de rangement derrière le siège. Et la télévision est là, là… pis tu mets des affaires par-dessus pour pas que ça… J’pense que c’est une des dernières fois, là…. Le stress, j’étais contente d’avoir la télé, mais c’est stressant.

Georgette Potvin : C’était pas facile, passer la frontière, quand on avait des… quand on n’avait pas la conscience tranquille. Passer quand on n’avait rien, c’était ben beau. Mais, dès qu’il y avait un p’tit quelque chose…