Témoignages de Louise Harpin et Jennie Bird sur leurs emplettes au Vermont
Héritage Sutton
Ce Clip est extrait d’une entrevue conjointe donnée par Louise Harpin et Jennie Bird, enregistrée par Héritage Sutton.
On allait souvent aux États-Unis pour acheter toutes sortes de choses : des bonbons, de la vaisselle. On allait visiter des gens qu’on connaissait aussi, parce que, y’avait des Canadiennes qui avaient marié des Américains, des Canadiens qui avaient marié des Américaines. Alors, on allait visiter des gens. On allait mettre de l’essence. Il y a eu une époque où c’était plus avantageux pour les Canadiens. Le taux d’échange était bon, alors les Canadiens allaient acheter du beurre, euh… de la dinde de Noël, beaucoup de choses nécessaires pour la cuisine. Puis, quand le taux d’échange était plus favorable pour les Américains, ben c’étaient eux qui venaient aux épiceries d’Abercorn chercher ces choses-là. Alors, on avait un flot constant de gens qui traversaient de chaque côté et c’était facile. On n’avait pas besoin de pièces d’identité, on n’avait pas besoin de passeport. On disait qui on était, puis on traversait. Les douaniers étaient des gens qu’on connaissait. Donc, c’étaient des gens qui étaient dans notre village ou à Sutton, et autant du côté américain, c’étaient des douaniers qu’on connaissait, alors, on disait « Bonjour, okay, c’est beau, go! » C’était simple, c’était facile.