Témoignage d’Iboya Szabo-Hancock sur l’immigration chinoise
Crédit: Héritage Sutton
Ce clip vidéo est extrait d’une entrevue avec Iboya Szabo-Hancock enregistrée par Héritage Sutton.
Ils faisaient des allers-retours de l’autre côté de la frontière, car, comme je l’ai dit, les gens se déplaçaient simplement. C’était comme aller d’ici à Sutton, personne ne prenait en compte la frontière. Ils louaient une maison à Abercorn, près de la frontière, la maison est toujours là. Ils louaient l’étage, et il y avait une grille dans le plancher et ils avaient une petite fille de deux ans et tante Mary. Elle a dû enlever le couvercle de la grille et elle est tombée sur la table. Il y avait un tas de Chinois en bas. Quelqu’un les faisait passer en fraude, comment ou quand, nous ne le savons pas, mais je me souviens que sa grand-mère m’a dit à quel point elle avait peur. Ils parlaient tous en chinois, et elle était seule à la maison avec ce bébé. Oui, ça doit être ça, car elle est morte il y a 5 ou 10 ans, elle avait 95 ans. Au début des années 1900, ouais. Puis j’ai entendu dire qu’à Frelighsburg, il y avait un homme et sa famille était dans la contrebande. Une famille très gentille, mais ils faisaient de la contrebande et le père emmenait des Chinois dans un piano. Il vendait des pianos dans le Vermont, mais dans la boîte, il y avait un Chinois. Il en parlait, et il riait, il distrayait les officiers et ils le laissaient passer.