Le crime organisé s’en mêle
La prohibition a été pour le crime organisé l’occasion de prendre le contrôle des routes de contrebande et des réseaux de distribution tels les bars clandestins (speakeasies). Pas question d’abandonner ce trafic illégal fort lucratif avec la fin de la prohibition aux États-Unis en 1933.
Un exemple parmi d’autres. La contrebande d’alcool provenant des îles Saint-Pierre-et-Miquelon. L’alcool était acheminé jusqu’à Boston par la mer. Pour échapper à la garde côtière, les bateaux étaient équipés de moteurs d’avion, de machines à fumées et de systèmes de communication cryptées. De Boston, l’alcool était redirigé par la route jusqu’a Fair Haven au Vermont. C’est ici que la famille Bessette entre en scène.
Témoignage d’André Bessette sur l’alcool de St-Pierre-et-Miquelon (sous-titrage disponible en français et anglais) – Regardez la vidéo avec la transcription en français.
Les bootleggers locaux sont connus mais personne ne leur jette la pierre. Les contrebandiers d’hier deviennent des citoyens honorables; ils exploitent avec succès des commerces licites, se dévouent au service de la population. Il n’y a pas de honte à compter des contrebandiers dans la famille.
Les contrebandiers : digne d’estime, selon André Bessette (sous-titrage disponible en français et anglais) – Regardez la vidéo avec la transcription en français.