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Plus qu’un simple centre commercial

Une photographie en couleur d'un grand panneau rouge situé au sommet d'une route à six voies, sur lequel on peut lire Dragon Centre en anglais et en caractères chinois.

L’enseigne du Dragon Centre Mall surplombe l’une des principales avenues d’Agincourt.

 

Dans les années 1980 et 1990, le Dragon Centre a joué un rôle important à Agincourt et a influencé la façon dont les gens voyaient la question raciale à Toronto. Pour la communauté chinoise, c’était plus qu’un simple centre commercial, c’était un endroit où l’on se sentait chez soi. Les Chinois pouvaient y acheter des ingrédients spéciaux provenant de leur pays d’origine, rencontrer leurs amis et leur famille ou organiser des réunions dans les restaurants qui se trouvaient souvent à l’intérieur du centre commercial.

Une photographie analogique représentant deux adultes et deux jeunes enfants dans un restaurant avec derrière eux une banderole indiquant

Des familles se réunissaient pour célébrer les fêtes de Noël dans l’un de leurs restaurants chinois préférés du quartier, situé dans un centre commercial.

Howard Tam, urbaniste et membre actif de la communauté qui a grandi à Agincourt, explique que le Dragon Centre a joué un rôle important dans le développement de la communauté à cette époque. Lorsqu’il a ouvert ses portes, il n’y avait que quelques magasins appartenant à des Chinois, mais en 1987, il y avait plus d’une douzaine de centres commerciaux chinois à Agincourt. Cette croissance s’est poursuivie vers le nord, jusqu’à Markham, dans les années 1990.

 

Une photographie du Toronto Star montre un homme dans un salon de thé

Henry Hung réfléchissant au succès du Dragon Centre Mall.

 

Une photographie analogique montrant le Dragon Centre Mall avec une façade en briques grises, une tour en bois avec des caractères chinois stylisés noirs, des enseignes de magasins rouges, et un stationnement plein avec des clients entrant dans le centre commercial.

Le Dragon Centre Mall pendant les premières années.

Le Dragon Centre, comme on l’appelait, est rapidement devenu un lieu très fréquenté. Ces centres commerciaux sont devenus des lieux d’appartenance, reflétant les modes de vie et les héritages de la diaspora asiatique.

Le centre commercial attirait de nombreux clients de Scarborough et de Markham, mais aussi de North York et de Toronto. Sa conception était particulière : il comportait un couloir avec de nombreux magasins, offrant un abri contre les intempéries. Cet espace était décontracté, les commerçants plaçant parfois leurs marchandises à l’extérieur et invitant les gens à s’asseoir et à discuter.

 

Devanture du « JOYS DRAGON MART » dans un centre commercial, présentant des statues traditionnelles chinoises, de l'art et des décorations rouges, avec un panneau « A vendre ».

À l’intérieur du Dragon Centre Mall.

 

Le Dragon Centre Mall  a joué un rôle déterminant. Lorsqu’il a ouvert ses portes, il n’y avait qu’un petit nombre d’entreprises chinoises dans les centres commerciaux locaux, mais en 1987, il y avait plus d’une douzaine de centres commerciaux chinois à Agincourt. Cette croissance s’est poursuivie vers le nord, jusqu’à Markham, tout au long des années 1990.

– Howard Tam, urbaniste et résident d’Agincourt

 

Bâtiment d'un étage en briques grises avec des enseignes de magasins, une tour en briques grises avec des caractères chinois stylisés et des voitures garées dans un grand stationnement.

Le Dragon Centre a été rénové dans les années 90 afin de refléter une époque plus contemporaine.

Ici, ils pouvaient célébrer et apprécier leur culture. De la même manière que les centres commerciaux asiatiques sont aujourd’hui des lieux communautaires importants, le Dragon Centre était le cœur de la communauté chinoise d’Agincourt et de Scarborough. Ce n’était pas seulement un centre commercial ; c’était aussi l’endroit où les gens se réunissaient et se rapprochaient les uns des autres autour de leur culture et de la nourriture de leur pays d’origine.