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La construction d’une ville inclusive: l’héritage du quartier chinois du centre-ville

Les associations de clans constituent l’un des héritages du quartier chinois du centre-ville de Toronto. Les bâtiments des associations de clans sont un signe particulier de la culture chinoise dans le quartier chinois, car ils montrent où l’immigration chinoise à Toronto a commencé. Aux 19e et 20e siècles, les premiers immigrants chinois ont créé ces associations pour maintenir leurs traditions vivantes et s’entraider. Ces associations portaient le nom de familles et permettaient aux nouveaux immigrants de faire partie de la société canadienne.

Un groupe de personnes dans une salle, dont des membres de l'Association Wong et Justin Trudeau, applaudissent lors du dévoilement d'une plaque commémorative.

Le chef du Parti libéral Justin Trudeau et des membres de l’Association Wong de l’Ontario dévoilent la nouvelle plaque commémorative lors d’une cérémonie qui s’est déroulée sur le site de l’Association Wong, sur l’avenue Spadina.

Une association célèbre s’appelle l’Association Wong Kung Har Wun Sun. Elle a reçu une plaque spéciale de Heritage Toronto en 2015 pour son rôle important dans la création d’une puissante communauté chinoise à Toronto. Aujourd’hui encore, ces associations sont comme une grande famille, organisant des activités, des événements et des ateliers. Elles organisent des concours et des collectes de fonds et enseignent aux nouveaux arrivants chinois des compétences importantes pour les aider à s’intégrer dans la société canadienne.

À l’époque où le racisme à l’égard des Chinois était courant, ces associations de clans constituaient un lieu sécuritaire pour les immigrants chinois. Nombre d’entre eux ont ouvert des entreprises telles que des buanderies, des épiceries, des hôtels et des restaurants. Ces entreprises les ont aidés à survivre et à s’intégrer à la communauté de Toronto.

 

Une photographie en noir et blanc d'un Chinois en costume tenant une balance manuelle en équilibre sur un plan de travail. À côté de lui, un jeune enfant touche la balance. À gauche, un grand bocal en verre contenant des matières organiques et, dans un magasin, de nombreuses étagères de bocaux similaires contenant d'autres matières organiques.

Sze Yum Mak, qui tient une petite boutique d’acupuncture et d’herboristerie dans le quartier chinois II d’Agincourt, se fait aider par Wendy Hui, 4 ans, pour peser les racines d’igname.

 

Par rapport au quartier chinois du centre-ville, les associations de clans ne sont pas aussi présentes dans la banlieue d’Agincourt. Cependant, la culture des communautés soudées reste forte. Au lieu d’associations de clans, c’est plutôt sous la forme d’entreprises et de liens communautaires qu’elle se manifeste. Les propriétaires d’entreprises et les membres de la communauté ont toujours fait de leur mieux pour redonner à la communauté qui les a soutenue. Les centres commerciaux typiquement chinois, comme le Dragon Centre à Agincourt, ont été conçus pour donner l’impression d’être chez soi et sont devenus des lieux importants où la communauté chinoise pouvait se sentir liée à son héritage et à ses semblables. Les gens pouvaient s’y réunir afin de partager des plats de leur culture, regarder leurs enfants jouer et rester en contact les uns avec les autres.