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De la place du village au quartier commercial

Agincourt était autrefois appelée Hero Town par les citoyens qui y vivaient. Elle a été officiellement fondée en 1858 par John Hill, qui a ouvert le premier bureau de poste de la ville dans son magasin général en juin. Le quartier a commencé comme un petit village agricole à la fin des années 1800, avec des colons principalement anglais et écossais.

Une photographie en noir et blanc représentant une maison de ville blanche de deux étages avec deux petites fenêtres au deuxième étage, deux grandes fenêtres au rez-de-chaussée sous une véranda, séparées par une grande porte dans une large rue avec d'autres maisons, une clôture de piquets, des arbres et une grande ligne à haute tension. Devant les fenêtres sont assis une femme, deux jeunes enfants à gauche, et quatre silhouettes sombres à droite.

Sans prétention à première vue, cette photographie est supposée représenter le bureau de poste et le magasin général de John Hill dans les années 1920.

 

Au début, Agincourt s’est développé lentement, les résidents construisant autour de ce qui est aujourd’hui le chemin Brimley et l’avenue Sheppard est. À la fin des années 1860, le magasin général de John Hill, la scierie de Milne et la salle des Sons of Temperance ont contribué à faire d’Agincourt un carrefour communautaire.

La première gare d’Agincourt a ouvert ses portes en 1871. Elle a permis à un plus grand nombre de personnes de s’installer le long de la rue Main jusqu’à la rue Church, aujourd’hui connues sous les noms des avenues Sheppard est et Midland. En 1884, la communauté d’Agincourt comptait deux chemins de fer : la ligne Toronto Nipissing-Grand Trunk-CNR qui s’étendait du nord au sud entre le chemin Kennedy et l’avenue Midland, et la ligne Ontario-Québec-CPR qui traversait en diagonale la communauté, juste à l’est de l’avenue Midland.

Une photo en noir et blanc d'une structure ressemblant à une grange avec un texte noir de grande taille indiquant Agincourt. La structure se trouve à côté de voies ferrées et représente l'une des premières gares d'Agincourt.

La gare d’Agincourt qui, plus tard, soutiendra l’expansion de la ville et l’introduction du transport ferroviaire de passagers.

 

Une photographie en noir et blanc tirée du journal Toronto Star montrant la façade de l'Église unie Knox à l'angle des avenues Midland et Sheppard Est, à Scarborough.

L’église unie Knox (anciennement presbytérienne) qui desservait la communauté d’Agincourt.

Après la Seconde Guerre mondiale, le baby-boom de l’après-guerre des années 1950 a transformé Agincourt d’une petite communauté rurale en une ville plus importante afin de répondre à la demande de sa population croissante.

Les modifications apportées aux lois canadiennes sur l’immigration dans les années 1970 ont ouvert les portes du pays à des populations plus diversifiées. Agincourt a commencé à constater que de nombreux immigrants choisissaient de s’installer dans la ville. De plus en plus de personnes originaires de Chine et d’autres régions d’Asie ont fini par émigrer à Agincourt en raison de tensions politiques ou pour des raisons économiques. Ils ont utilisé la nourriture afin d’apporter avec eux un sentiment d’appartenance, créant une communauté pour eux-mêmes tout en se rapprochant des autres.

Les gens commencent à venir de partout, alors [nous avons décidé] d’être tout simplement bilingues ! Notre matériel doit donc être en chinois et en anglais, et pas seulement en chinois ou seulement en anglais.

– Ernie McCullough de Sheppard East Village Business Improvement Area (Zone d’amélioration commerciale de Sheppard East Village)