Trouver un nouveau foyer
Même si le passé a été difficile, la mise en place de la loi officielle sur le multiculturalisme et de la nouvelle loi sur l’immigration dans les années 1970 a permis d’attirer de nombreux immigrants non européens dans le pays. Par exemple, dans les années 1980 et 1990, de nombreux immigrants de Chine continentale et de Hong Kong cherchaient une nouvelle patrie. Les changements économiques et les problèmes politiques tels que les manifestations de la place Tiananmen et le projet de rétrocession de Hong Kong à la Chine sont deux événements tendus qui ont poussé les immigrants chinois à partir. À peu près à la même époque, la loi sur l’investissement au Canada de 1985, ainsi que d’autres politiques en matière d’immigration et d’accueil, ont créé un environnement encourageant les immigrants à investir leur argent, ce qui a incité de nombreux entrepreneurs chinois à créer une entreprise au Canada.
Des gens du Viêt Nam, du Cambodge et du Laos se sont également installés au Canada pour fuir les difficultés de leur pays. Taïwan a été confronté à ses propres problèmes, les Taïwanais craignant de perdre leur indépendance au profit de la Chine. C’est ainsi qu’une vague d’immigrants taïwanais est arrivée au Canada.
Face à l’afflux de nouveaux immigrants d’origines diverses, l’expression « minorités visibles » a été officiellement reconnue en 1984. Une législation a été introduite pour donner plus d’opportunités aux personnes ayant subi un traitement injuste en raison de leur race. En raison de ces changements, Agincourt est devenu un lieu riche en cultures différentes, grâce aux générations d’immigrants qui y ont construit leurs demeures, leurs entreprises et leurs communautés. Au fil des ans, cette diversité culturelle s’est encore élargie, et cette collection éclectique de cultures s’est rapprochée grâce à la nourriture.
Beaucoup de jeunes chefs de cette région disaient : « Regardez, nous pouvons faire de la cuisine fusion. Ce n’est pas parce que nous sommes d’origine asiatique que nous ne pouvons pas faire de la bonne cuisine française ». Ainsi, [à partir de là, ils] ont essayé de briser ces barrières.
– Katrina de Core Sales Inc.