Jean Provencher, propriétaire de la Laiterie de Coaticook
Date: 2017
Crédits: Stéphane Lafrance
Vidéo couleur qui présente M. Jean Provencher, propriétaire actuel de la Laiterie de Coaticook parlant des innovations de son entreprise qui ont connu et qui connaissent toujours de grands succès. On peut voir aussi une photo des créateurs du Vison blanc, une affiche descriptive de ce produit ainsi que les photos des contenants d’autres produits : le P’tit Velours et le Lait glacé à l’ancienne.
Transcription:
[Jean Provencher]
Le Vison blanc a été créé à cause du Festival du lait; il y avait une compétition qui était annuelle que le Festival lançait, le LAITvention. Alors, ils demandaient à la population de créer un drink, un drink à base de lait pour trouver des façons d’augmenter la consommation laitière en drink, et puis ça faisait un happening pour le Festival. Fait que, les premières années, l’activité s’est bien passée. Et à un moment donné, dans les premières années du Festival,
[Les créateurs du Vison blanc, Fernand Houle et Émile Provencher, entourés de leurs proches, en train de fabriquer le Vison blanc]
[En voix off]
la Laiterie, dans le temps, c’étaient Fernand Houle et mon père qui étaient propriétaires. Un samedi matin j’étais présent, j’étais pas vieux, je les ai vus faire. Ils sont arrivés avec du mélange de crème glacée. M. Houle, il connaissait plus les boissons,
[Retour sur Jean Provencher]
il s’est mis à mélanger un peu les boissons puis à goûter, puis ils ont créé le Vison blanc qui a été, l’année où ils l’ont sorti
[La publicité du Vison blanc apparaît en arrière-plan]
le cocktail du Festival. Les années suivantes, il y a eu d’autres concours, mais avec le temps, c’est le Vison blanc qui est devenu la boisson officielle du Festival.
[Le contenant du P’tit velours, ancêtre du Lait glacé, apparaît]
[En voix off]
Le Lait glacé. Lait glacé, c’est fin des années 90, 99 à peu près, plus précisément, mes vielles recettes que j’ai retrouvées. Euh… la compétition, la compétition avait ce produit-là, un lait glacé qu’ils ont laissé tomber.
[Retour sur Jean Provencher]
Fait que, la demande marchait, plus de lait glacé, la compétition n’ont plus. Fait que, c’est un segment de marché que les gros laissent tomber. C’est petit pour eux autres, c’est gros pour nous. Fait que, on a pris l’opportunité de se concentrer sur c’est quoi un lait glacé, c’est quoi on doit avoir comme produit. À ce moment-là, on essayait de comprendre quel segment de marché, quel consommateur qui visait, qui aimait ce produit-là. Tant qu’à développer un produit, j’ai été mentoré de personnes compétentes en nutrition. J’avais été rencontrer Feue Suzanne Roy à l’hôpital de Coaticook qui était diététicienne, c’est là que j’ai commencé à apprendre à compter des calories, et puis la part en gras, la part en protéine, qu’est-ce que ça amenait dans le champ nutritionnel.
[Le contenant du Lait glacé à l’ancienne apparaît en arrière-plan]
Le produit, on est fiers du Lait glacé parce que c’est un produit qui est à s’y méprendre, dans les années 80, où est-ce que la mode était sans gras, il y avait beaucoup de produits, mais c’était comme une pénitence de manger ce produit-là pour la santé. Fait que, le Lait glacé, on a fait un produit qui était à s’y méprendre et qui est encore à s’y méprendre avec une crème glacée pour sa douceur, son onctuosité. Et puis, ce n’est pas considéré comme une pénitence de manger du lait glacé de Coaticook.