Traitement d’une peau d’orignal

Crédits photos : Archives Deschâtelets
Avant d’être cousue et utilisée, une peau d’animal subissait de nombreux traitements. Elle était d’abord grattée avec des couteaux, des machettes. L’outil le plus utilisé était le grattoir en os d’orignal (tcicakwigan), pour ôter les restants de viande et de fourrure. La peau était souvent montée sur un chevalet fait d’un tronc d’arbre dénudé de son écorce pour en faire une surface lisse. La peau était ensuite étendue au-dessus d’un feu car la fumée lui donnait un fini plus imperméable et plus solide. Le feu était alimenté avec du bois pourri afin de créer beaucoup de fumée.Une fois prêt, le cuir était cousu pour fabriquer mocassins, vêtements, mais aussi des chaudrons.
Toutes les photos datent du milieu du 20e siècle et ont été prises aux bords du Lac Simon.