Un paysage de fermes familiales
Les Kawarthas se situent en marge du Bouclier canadien, où l’introduction de l’agriculture permet de relever de réels défis environnementaux. Avec des caractéristiques glaciaires abondantes comme les moraines et les eskers, la localisation des exploitations familiales détermine en grande partie la vie que leurs familles peuvent mener. Une grande partie de la région est plus adaptée au pâturage que la production de céréales ou de légumes.
Au départ, les familles d’agriculteurs cherchent à subvenir à leurs besoins de subsistance à la maison. De nombreuses années de travail acharné sont nécessaires pour produire une variété équilibrée de produits d’une vie confortable : une vache au lait, des poules pondeuses, du blé, des pommes de terre, de la viande, des légumes et des fruits. Jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, les régimes agricoles sont généralement monotones, surtout en hiver : du bœuf, des pommes de terres et des carottes; ou des carottes, des pommes de terre et du bœuf.
À la fin du XIXe siècle, les premières machines agricoles voient le jour : des outils tirés par des chevaux comme des charrues, des herses, des moissonneuses et des faucheuses. Des batteuses circulent dans les quartiers et rendent obsolètes les grains de grain. Le foin en balles est commun pour le transport des troncs forestiers, mais les familles de fermiers comptent sur le foin en vrac, stocké dans les granges de la cathédrale, caractéristiques du paysage ontarien.
Les tracteurs deviennent pratiques au cours de la première guerre mondiale, mais sont inhabituels dans les campagnes jusqu’aux années 1950. Beaucoup de fermes mécanisent dans les années 1960, mais même à cette époque, il est courant que les personnes âgées insistent pour que tout travail effectué avec des chevaux soit fait avec des chevaux.
La photographie moderne et la fusion d’images : Sharon Johnson
Les droits d’auteur : Maryboro Lodge