L’écluse de Fenelon
Le rêve d’un cours d’eau traversant du lac Huron au lac Ontario est très important dans la politique du bassin versant Trent au XIXe siècle. Bien que ses couts soient initialement prohibitifs, les politiciens avisés voient les avantages de faire de petits pas. Pièce par pièce, la voie navigable développe (ce qui prend 87 ans) et, dans les années 1880, seule Fenelon Falls empêche la navigation entre Bridgenorth, Coboconk et Port Perry, une route reliant le portage de Peterborough et Lindsay. La construction de deux écluses et d’un canal commence en 1882.
L’écluse de Fenelon est l’une des premières applications de la dynamite, plus puissante que la poudre de sablage, ce qui fait qu’il pleut brièvement des roches. L’un casse le toit d’un magasin, un autre un poteau télégraphique, tandis que le trottoir en bois est perforé. Malgré de nombreux appels rapprochés, personne n’est blessé, bien qu’un cheval de canal soit touché à l’arrière, le faisant galope frénétiquement à travers la ville.
En 1887, la construction est terminée, mais un pont ferroviaire fixe empêche toujours la navigation, car les Crown and Grand Trunk Railway sont engagées dans une bataille juridique pour savoir qui devrait payer pour le réparer. Au moment où l’écluse devient finalement fonctionnelle en 1894, le paquebot Anglo-Saxon pourrit en attente, alors il est remorqué dans le lac Cameron et sabordé.
Le système ne devient jamais la voie navigable commerciale que ses boosters imaginent. Il est beaucoup plus tortueux et accueille des embarcations plus petites que la route du canal Welland construite entretemps. Cependant, elle devient l’une des voies navigables récréatives les populaires au Canada.
La photographie moderne et la fusion d’images : Sharon Johnson
Les droits d’auteur : Maryboro Lodge