La culture des champs d’or
Les premiers agriculteurs de la vallée d’Agassiz-Harrison ont perpétué leurs variétés de maïs en sélectionnant chaque année les meilleurs épis et en conservant les semences pour la plantation de l’année suivante. Les champs étaient préparés et entretenus par des attelages de chevaux ou de bœufs et des charrues manuelles. Les graines étaient semées à la main individuellement, puis avec des équipements différents au fur et à mesure que la technologie s’est développée. Les épis individuels étaient cueillis à la main jusqu’à l’avènement de la mécanisation; aujourd’hui, les moissonneuses-batteuses mécaniques accomplissent le travail des ouvriers agricoles et des chariots.
Deux variétés de maïs sont traditionnellement cultivées à Agassiz :
- Maïs sucré/en conserve : Cette variété a été développée pour la consommation humaine. Le maïs est généralement récolté avant que le sucre ne se transforme en amidon, ce qui donne des grains plus sucrés. On peut l’acheter à l’épicerie locale, en épis ou en grains, congelé ou en conserve. Les panicules sont de couleur pâle, les épis sont petits et les plants atteignent entre 1,5 et 2,5 m de hauteur.
- Maïs de grande culture/denté/vêtu : Cette variété est utilisée à des fins nombreuses : biocarburants (éthanol), plastiques, produits pharmaceutiques, sirops et aliments pour le bétail. Les panicules ont une teinte rougeâtre, les épis sont grands et les plants peuvent atteindre plus de 4 m de hauteur.
Le maïs de grande culture est l’une des principales sources d’alimentation des bovins laitiers dans le district de Kent. Il est composé de 70 à 80 % de glucides pour apporter de l’énergie aux animaux. Toute la plante est utilisée lors de la récolte du maïs. Les agriculteurs entreposent les plants de maïs déchiquetés dans des balles hermétiques qui empêchent leur contenu de se gâter. On appelle ce type de maïs « ensilage » ou « fourrage fermenté ».