Souvenir des « Trois Denis »
Date: 22 décembre 2016
Crédit: Ville de Montréal, arrondissement de Verdun
Jean-François Parenteau : Les 3 Denis, en fait, moi c’est plus des souvenirs que j’ai entendus parler dans la collectivité. Les gens m’ont parlé. Évidemment, Denis Savard. Denis Tremblay, en fait, j’ai faite changer mes pneus d’hiver par la suite à son garage, parce qu’il est rendu, il est entrepreneur à Verdun.
Mais Denis Savard pour moi c’est quelque chose de spécial parce que son père à l’époque, Arthur, avait un dépanneur au coin de la rue Verdun pis Rielle : le Dépanneur Savard. Et Denis Savard, ses parents habitaient au deuxième étage. Puis quand j’allais au dépanneur, ben je tombais sur Denis Savard. Puis quand on arrivait là, écoute, Denis Savard pour nous autres c’était Dieu, là. C’était un modèle à suivre, tout ça. Puis, ce qui était impressionnant, c’est qu’il jouait sur notre rue avec les Langlois, les Rodrigue, pis mes sœurs qui étaient plus vieilles que moi. Alors, Denis Savard était très impliqué. Il était dans son milieu beaucoup. Même quand il jouait à Chicago, une fois qu’il était repêché, il revenait au parc Willibrod l’été, là, puis on jouait au base-ball. Pis y arrivait avec, je me souviens, sa Porsche rouge, pis il nous faisait des «fly» dans le parc, pis c’était, écoute, c’était Dieu. C’est pas mêlant, là. C’était vraiment impressionnant de voir Denis Savard.
Les deux autres Denis, je les ai moins connus. Je les ai connus plus par la suite de nom, tout ça. Mais moi, Denis Savard, c’était quelqu’un de marquant pour moi en tant que jeune, parce que c’était comme un héros qu’on n’avait pas, qui nous sortait de nulle part, pis qui a réussi une belle carrière.