L’Auditorium pour un Verdunois

Marc Daoust : Oh mon Dieu! Ce que représente l’Auditorium pour moi. L’Auditorium, c’est à quelque part pour un ti-cul, là, parce moi j’aime savoir qu’à l’intérieur de moi y a un ti-cul de Verdun, pis je pense que tous les jeunes qui viennent de Verdun pensent un peu comme ça parce que c’est un milieu assez particulier d’un point de vue communautaire.

Donc, l’Auditorium pour moi, et je pense pour beaucoup de jeunes, c’est une espèce de bibitte à plusieurs facettes. C’est-à-dire que ça a été dans un très jeune âge un lieu mythique parce que le Canadien venait pratiquer ici, à cette époque-là. Ils étaient assez présents à Verdun parce qu’il y avait toute le Junior, toute l’énergie du Junior de Verdun qui était très près à l’époque du développement des joueurs pour aller directement dans dans la Ligue nationale.

Ça représente un lieu de flânage, beaucoup avec les chums. On venait ici voir des amis, amies filles qui faisaient du patinage ou amis gars qui jouaient au hockey. On venait s’amuser ici, on venait passer du temps. C’est aussi à l’Auditorium en fait, par son annexe qu’on appelait à l’époque, avant de s’appeler Denis-Savard, la deuxième patinoire s’appelait l’Annexe, et l’été cet espace-là était disponible pour les jeunes pour venir jouer au basket, au Mississippi, au ping-pong. Donc c’était, c’était un lieu de jeu.

Donc, mythique, jeu et c’est devenu ensuite pour moi un espace de travail, c’est-à-dire un espace de formation où j’ai travaillé sous la gérance, en fait Yvon Turcot était gérant de l’aréna à l’époque, et… Ça correspond aussi à une époque très occupée au niveau des évènements corporatifs qui étaient qui étaient étaient présentés à l’Auditorium. Donc c’est devenu pour moi un espace de formation immense en fait, et ce que j’ai appris ici me sert aujourd’hui beaucoup beaucoup beaucoup dans mon travail. La façon dont ça m’a été présenté ce travail-là, c’est-à-dire avec confiance, avec en abordant toujours le travail comme un espace de recherche de solutions, de recherche de satisfactions personnelles et collectives, un espace de travail d’équipe incroyable.

Donc tous ces éléments-là ont contribué à faire pour moi que que que l’Auditorium est devenu ce qu’elle est devenue, c’est-à-dire comme je le disais, une espèce de bibitte à plusieurs facettes. Et plus encore, là. Tsé parce que ça s’inscrit pour moi comme lieu comme ça, mais dans l’espace verdunois, c’est aussi un espèce de monument vivant parce que toujours en transition. Pis là c’est heureux aussi de savoir que l’Auditorium va avoir une nouvelle vie dans une un intention de rappel historique en fait qui est assez intéressant. Et je pense aussi qu’on souhaite retourner vers des évènements corporatifs, pis un espèce d’espace qui va faire vibrer la communauté.