Pearl Jam à l’Auditorium de Verdun
Date: 22 décembre 2016
Crédit: Ville de Montréal, arrondissement de Verdun
Marc Daoust : Donc un spectacle qui a été marquant pour moi, en fait c’est un spectacle sur lequel j’ai pas travaillé. La chance qu’on avait en fait quand, quand on travaillait aux évènements à l’Auditorium, c’était de pouvoir aussi voir ces évènements-là à titre de fan ou de spectateur ou de. Donc, le show qui m’a marqué, c’est le show de Pearl Jam qui a eu lieu en 90, je pense. Pearl Jam est un nouveau groupe qui s’inscrivait dans la mouvance du grunge, là, qui était issu du même milieu que Nirvana pis Sound Garden en fait, qui sont devenus des gros gros groupes de l’époque grunge.
Donc Pearl Jam performait ici. Et c’est un groupe que moi j’aimais beaucoup à l’époque. Donc, on s’était présenté des amis ici pour venir voir le show qui est devenu, je pense, un des shows mythiques de l’Auditorium à cause de la chaleur qui faisait dans l’aréna. En fait, je pense, là, si c’est pas un mythe, qu’il faisait autour de 105 degrés dans l’aréna. Les les pompiers avaient été mobilisés pour pour arroser en fait les spectateurs, parce qu’ils avaient peur que des coups de chaleur surviennent, qu’y ait vraiment une problématique au niveau de la chaleur. Je me souviens à quel point la bière qu’ils servaient était chaude, là, c’était c’était de l’eau chaude de bière chaude.
Le monde en fait c’était plein plein plein. Les gars avaient pus de chandails, personne avait de chandail ou de chemise sur le dos. Moi, pis on était entrés assez tard dans l’aréna pour voir le show, pis y’avait plus de place, c’était complètement occupé et rempli. Donc, on s’était placé sur les balcons, en fait le balcon qu’on appelait, où y’avait le bureau du patinage artistique tout en haut de l’aréna. On s’était placé-là, une gang d’amis et moi, pour voir ce show-là qui est devenu en fait un show d’anthologie, parce que je me souviens, pis à l’époque Eddie Vedder le chanteur faisait ça, c’est-à-dire qu’après le show, il s’assoyait, pis y jasait un peu avec le monde. Il échangeait avec les gens ce qu’il avait fait.
En fait, on était tellement dans un espace particulier que les souvenirs, ce type d’évènement-là, où t’es pas certain que les souvenirs sont réels ou pas, t’es dans un espèce d’état fantasmagorique, là, où c’est entre le réel et toute le fantasme du plaisir d’un fan de voir un show rock en fait.