La Série Montréal-Québec à l’Auditorium de Verdun
Date: 22 décembre 2016
Crédit: Ville de Montréal, arrondissement de Verdun
Daniel Belliveau : La Série Montréal-Québec, ça a été un évènement vraiment particulier pour moi. C’était de grande ampleur au niveau technique. Juste pour la télé HD, il avait fallu rajouter 60 lampes au-dessus de la patinoire. Maintenant, j’ai 53 lampes. Il a fallu que je rajoute 70 lampes au-dessus de la patinoire pour pouvoir obtenir une glace grise à la télé HD, parce qu’avec juste 53 lumières au plafond de 1000 watts, j’obtiens une glace grise. Avec 70 lumières de plus, de 1000 watts, 70 000 watts de lumière de plus, j’obtiens vraiment une glace éclatante blanche. Donc, pour installer ça, j’avais besoin de génératrices à l’extérieur en surplus de mon ampérage que j’ai ici dans mon bâtiment.
Fallait que je travaille aussi à travers des fenêtres de disponibilités parce qu’ici, y’avait un tournoi atome, une année qu’on avait le tournoi atome. Donc, il ne fallait pas déranger et, pour faire réussir à faire notre évènement seulement un soir, et l’année par la suite, on a eu le on avait le Junior de Montréal qui était ici, le Junior de Montréal qui eux était commandité par Telus. Ça veut dire que quand on faisait le match de hockey avec la Série Québec-Montréal, il fallait gratter les logos sur la patinoire pour changer les logos et mettre des logos de Vidéotron.
Et je me souviens qu’une nuit, y’avait 70 techniciens ici qui travaillaient, et y’avait 3 nacelles, y’avait une grue et y’avait aussi une Zamboni sur la patinoire en même temps. Toute ça dû aux horaires qu’on avait aux fenêtres d’horaire vraiment vraiment vraiment limitées. Donc pour pas déranger le hockey mineur.
Anne-Marie Belleau : Qu’est-ce que vous avez dû construire pour la production ?
Il a fallu bâtir une plateforme médiatique. On a bâti sur la patinoire et, par la suite, on avait rentré une grue dans l’Auditorium pour réussir à la transporter dans les gradins.