Mme Françoise Dezainde sur la punition corporelle au couvent Saint-Jude (Omerville)
Entrevue avec Françoise Dezainde, ancienne élève d’un couvent à Omerville, par Louis-Charles Cloutier Blain (Société d’histoire de Magog) le 11 juillet 2018:
Entrevue avec Françoise Dezainde, ancienne élève d’un couvent à Omerville, par Louis-Charles Cloutier Blain (Société d’histoire de Magog) le 11 juillet 2018:
Françoise Dezainde: «Oui à l’école les religieuses y voulaient qu’on ait des très bonnes notes en français. Et puis les dictées, on avait des dictées dans le temps, et si on avait plus que dix fautes on avait des coups de règles. Et si t’avais vingt fautes, t’avais dix coups de règles, et on avait vraiment des coups de règle, et c’était les religieuses qui nous les donnaient.»
Louis-Charles Cloutier Blain: «Dans classe ça ? En pleine classe ?»
Françoise Dezainde: «En pleine classe devant toutes les amies de la classe, toutes les filles de la classe. Puis on avait une petite fille là. C’était mon amie. Je [ne] dirai pas le nom, mais c’était une fille qui en français avait beaucoup beaucoup de difficulté et a l’avait toujours son dix coups de règle parce qu’a dépassait son dix mots. Et des fois y’avait une fille qui était un peu Tom Boy, a dit: «moi je vais les prendre les coups de règle à la place», parce que la petite fille était très menue, petite, et la religieuse [ne] voulait pas. Et alors on a eu des coups de règle à l’école.»